Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/222

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LOUIS, de même.

Tu n’es pas dégoûté !… Mais ce n’est qu’une supposition ; rien à faire. Maman Colibri, oui… mais la Vertu par un grand V. Pas la plus petite histoire… Nickelée !… Chaulin a essayé… Il s’est fait rembarrer dans les grands prix.

LIGNIÈRES.

Dommage ! dommage !… Quels yeuxl

LOUIS.

Et le décolleté donc !… (Ils la détaillent tous deux du regard.) Le corps doit être charmant.

RICHARD, s'approchant d’eux.

Elle a un aplomb, maman !

LIGNIÈRES, avec un sourire.

C’était ce que nous étions en train de dire.

RICHARD, de loin, à sa mère.

Tu sais que Madeleine va parfaitement reconnaître que c’est toi qui joues.

IRÈNE, se levant.

Ça lui donnera un avant-goût de la famille… (Reprenant son éventail.) Qui est-ce qui vient à l’Hippique, demain ? Oh ! vous verrez ma robe, un amour !

RICHARD.

Tant mieux, parce que celle que tu portes, ce soir…