Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/369

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RICHARD.

Une minute… Je préfère que tu ne croises pas cette personne dans l’antichambre… Faites entrer dans mon cabinet, Françoise.

MADELEINE.

Du tout. Faites entrer ici. Les portes doivent être grandes ouvertes !

RICHARD.

Mon petit…

MADELEINE.

J’ai d’ailleurs un mot à dire avant son départ à monsieur Soubrian. Vous voulez bien, monsieur Soubrian ?

SOUBRIAN.

Mais comment donc.

(Il serre la main à Richard.)
MADELEINE, (à Soubrian à la porte.)

Passez.

RICHARD.

Écoute.

MADELEINE.

Je n’ai rien à écouter… rien à dire… C’est à toi de te souvenir… Tu sais ce que tu as à faire,… et c’est toi seul que cela regarde, toi seul… Ma dignité s’oppose à ce que j’en entende davantage.

(Elle entre à gauche avec Soubrian. Richard reste seul.)