Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/69

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

EUGÈNE, (sur un ton confidentiel.)

Parce que vous n’êtes pas là, dans la journée… Mais, entre nous, le trente-trois… la chambre d’amour, comme on dit… la patronne la loue à l’heure… et alors… il y a parfois des types…

CLAUDE.

Eugène, voyons… je vous remercie…

EUGÈNE.

Ah ! non, on ne s’embête pas ici !… Enfin, je cause, et il faut tout de même que j’aille au trente-trois ; justement, tenez : il est occupé. (Il rit.) Bonsoir, monsieur Morillot… Monsieur et Madame n’ont plus besoin de rien ?…

CLAUDE, (sèchement.)

De rien, merci…



Scène III


CLAUDE, GRACE

CLAUDE.

Ce garçon est odieux !… Cette promiscuité, pour toi, m’ennuie…

GRÂCE.

Pourquoi ? Eugène est un garçon charmant… si j’ose m’exprimer ainsi. Dis-moi, je pense à une chose… Le trente-trois, c’est la chambre qu’on nous a donnée en arrivant ici… ?