Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/70

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CLAUDE.

C’est vrai, au fait !…

GRÂCE.

C’est pour cela qu’on nous a fait déguerpir le lendemain en nous disant qu’elle était retenue par un ministre plénipotentiaire !…

CLAUDE, (mangeant.)

Quel sale hôtel ! Dès qu’on pourra en changer… et ce sera bientôt…

(On fait du bruit à la porte.)
GRÂCE.

Qu’est-ce que c’est ?

(Claude se lève et va ouvrir.)
CLAUDE, (pâle.)

Grâce… lui !… C’est lui !…

GRÂCE.

C’est vrai ? Ah ! mon Dieu ! ça m’a fait un coup au cœur !…

(Ils restent fixes, comme béants, devant la porte que Claude tient ouverte.)
UNE VOIX DU DEHORS.

Monsieur Morillot ?

CLAUDE, (aimablement.)

Entrez ! Entrez donc ! C’est ici !