Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/293

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(La porte du cabinet remue, c’est Férioul qui, derrière, essaye de la pousser.)
VOIX DE FÉRIOUL, (criant.)

Qu’est-ce que c’est que ça, Charlotte ?… Tu m’as enfermé… Ouvre donc !

CHARLOTTE, (toujours à la porte, voix étouffée.)

Qui est là ?

VOIX DE FÉRIOUL.

Eh bien, Charlotte ?

JEANNETIER, (dans l’escalier.)

C’est moi, bonjour.

CHARLOTTE.

Ah ! ce n’est que vous !

(Elle court à la porte du cabinet, repousse le loquet, Férioul entre.)
FÉRIOUL.

Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Tu m’enfermes ?… On a sonné, n’est-ce pas ?

CHARLOTTE.

Je crois, chéri. C’est Jeannetier. Je t’avais enfermé sans le vouloir… J’avais poussé le loquet machinalement, je ne sais pas pourquoi. Je pensais à autre chose…