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ROZENNE.

Oh ! en longeant le mur du couloir, elle s’en tirerait bien toute seule. Elle a l’habitude.

(Il sort.)


Scène II


JULIEN, ANNA, puis MARGARECK et ROZENNE

JULIEN.

C’est tout ce que tu as trouvé dans le jardin ?

ANNA.

Il n’est pas riche le jardin en ce moment.

JULIEN, (cherchant à disposer des fleurs.)

Ah ! voilà… Tiens, maman a conservé son grand vase en verre de couleur !… Comme tout s’use lentement à la campagne !… Veux-tu que je t’aide, Anna ?… Qu’est-ce que doivent penser tous les meubles de ce gros crapaud de lit qui est entré chez eux, tout à coup ?

ANNA.

Et Madame Bocquet se porte bien ?… Est-ce qu’elle viendra pour le commencement d’août ?…

JULIEN.

Je pense, oui… comme d’habitude…