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en prenant garde que la tête ne profite de ce moment d’abandon pour se déplacer brusquement. Dans ce cas, il suffirait pour la contenir d’un léger soutien de la rêne droite. Après avoir maintenu le cheval quelques secondes dans cette attitude, on le remettra en place en soutenant un peu la rêne gauche. L’important est que l’animal, dans tous ses mouvements, ne prenne de lui-même aucune initiative (Planche 8).

La flexion de l’encolure à gauche s’exécutera d’après les mêmes principes et par les moyens inverses. Le cavalier pourra répéter avec les rênes de la bride ce qu’il aura fait d’abord avec celle du filet; cependant le filet devra toujours être employé en premier lieu, son effet étant moins puissant et plus direct. Si les flexions à pied ont été bien faites, si elles ne laissent rien à désirer, celles à cheval s’obtiendront facilement. Ces premiers exercices sont d’une grande importance, et le temps que l’on y consacre abrège considérablement la durée des leçons qui doivent suivre.

Le cavalier doit scrupuleusement s’attacher à faire fléchir la mâchoire avant l’encolure, de manière que cette dernière soutienne la tête et la suive, sans la devancer jamais.

En principe, il n’y a pas d’encolure résistante avec une mâchoire moelleusement mobile.

C’est presque toujours l’opposé quand la flexion