Page:Beaumarchais - Œuvres complètes, Laplace, 1876.djvu/542

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une chétive pierre à la reconstruction de cet édifice de paix ; j’essayai d’y poser des bases, ou plutôt de les découvrir : car elles existaient sous les décombres où l’aigreur des partis les avait enterrées. Que si je me trompais, c’était avec de bonnes vues. L’amour du bien m’interrogeait, l’amour du bien devait répondre. Je n’offrais pas dans mon travail l’ouvrage d’un grand écrivain, mais celui d’un bon citoyen.

Quoique mes vues n’aient pas été totalement suivies, elles me concilièrent assez l’estime de ces ministres pour qu’ils n’aient pas dédaigné de prendre mon avis sur d’autres affaires majeures.

Depuis quatorze années je n’ai dit ce fait à personne ; je l’ai tenu secret, ainsi que beaucoup d’autres qui verront le jour en leur temps. Peut-être aurais-je pu m’en honorer dans l’occasion. Mais aujourd’hui, qu’on me suppose capable d’aider sourdement un parti, fort supérieur sans doute à ces ressources, par quelque ouvrage clandestin, je vais repousser cette insulte, en joignant à ce court mémoire celui dont on me sut gré alors. Un des ministres existe encore, et des personnes respectables, de l’intime société de feu monseigneur le prince de Conti, auxquelles ce prince me pria de le communiquer devant lui, peuvent s’élever contre moi si je trahis la vérité. Je ne les préviendrai pas même que je les cite, pour qu’elles se rendent plus sévères. J’ajoute à ce fait celui-ci : c’est que ce prince, très-attaché au roi, surtout l’amant de la patrie, m’arrêtant court au fort de ma lecture, me dit, avec cette chaleur qui lui gagnait toutes les âmes : Aurez-vous le courage d’avouer que vous m’avez lu cet ouvrage ? — Tout le monde sait, monseigneur, que je n’ai rien de caché pour vous.

Hé bien ! monsieur, assurez-les que si c’est cela qu’on adopte, nous le signerons à genoux. J’en rendis compte à Fontainebleau.

Quand on aura lu mon mémoire, on ne pensera pas que l’homme qui montrait ce zèle patriotique en 1774 et s’honorait aux yeux du prince d’une véracité courageuse, se déshonore en 1788 par des menées libellistes.

Oh ! —i je connaissais ceux qui commandent ces urceux qui les font, eue pourrait-on i — cherchent du pain) j’oserais dire à ces moteurs cachés, quel . ii i servent tous i phlets" ? Des es — ards décidentstion d’Étal’Devanl qui donc la tend-on échauffer en injuriant d [ue le peuple aimait à respci ter ? <> politiques im i altère par ces écrits l’amour lu peuple, ces grands soutiens d’un i t. il monarchiqui. Conducteurs d’un va peau, en lui lâchant ces animaux hargneux, vous cori ! Il était don i’N le Louis X I csl si douce au meilleur des peuples ! D’ailleurs il est qu’i rats ! C est nds pivots du bon ordre’. Le meilleur des rois nous i il ne tend peint arbitraire, et qu’i r par les lois. De. s magistn • rent qu’ils maintiendront toujours les lois données par un roi si juste <’! —• bon. car il— ne lui disputent rieu sur -"M droit de ulement ils ni ■ le droit d’enregistrer l’impôt. Li sire à i et égard un unique enregistrement. Chacun voudrai ! se rapprocher des formes constitutionnelles. On n’en ■■•. < eit ; l’aigreur seule a tout divisé. Pourquoi donc l’augmenter encore ? et pourquoi dire d’un coté qt veut tout envahir, et de l’autre que les grands, les parlementset le clergé s ulent s’exemptei Des écrits pleins de fiel sont-ils le véritable styl i Déments du jour ? Est-ce usi de la constitution ? écrivains sages, avoués, insti u ; [faire ! Que ce ministre magistral don ! on chérit le bon esprit, que M. de Malesherbes j es lumières ! Assemblez les états ; amenez-y le roi ; montrez-le-nous comme on l’a vu à

es ; el toute la nation eni

tu ■; ■ « • ml de — » il auguste maître, tombe à ses pieds, paye les d obscurci par l’orage, va reprendre tout ! n de Beaumarchais. GUÉBEB PIECES À L’APPUI Al’.’l’t. ! sur la fol , je leui le plus conveuablc remis ce faible ouvrage. ÉLÉMENTAIRES SUR LE RAPPE1 PARLEMENTS.

Le roi jure

i. aucun ii’.iiM

eleonques ; ment serait dérisoire — nvers soi-même. Il exii i ! que la voli être que; tien de l’a le el du t hem de lai p à l’ai olideel n’appuyée, bé dans une i sente qu’un tissu d’absurdités dont voici le tableau.

On ne doit pas dire que le roi ne tient son droit que de Dieu, parce que toute espèce de force injuste ou non, peut également prétendre être émanée de Dieu,