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SCENE VI e .

h deui nii’iii’ • s : dans l’a

AFFAIRES DE THEATRE,

int du loul pi

L< i -n actère de Rosin

i il ttt :

Qu’un cœur est à plaindre !

c’est une femmi emportèt par la contrainte et la passion :

Tendre am inl qu’il offense,

Commence ta vengeance etc. ;

Dans la scbxe iii c du iv c acte, c’est une pi ! sonne timide qui dit :

Si le don de ma main ri "avait pas dû suivre à l’instant celui de mon coeur, vous ne seriez pas ici ; que la nécessité justifie à vos yeux ce que cette entrevue a d’irrégulier, etc. Cettt scène est fort bien faite. On peut < i travailler, la fleurir davantage ; les répliques moins longues.

Suit’, du iv e acte. — Après le duo, la scène parait lâche :

l n déluge de pluie, une mer de fange que les ravins ramènent, etc. ; pas bon. ROSINE.

Ali ! pauvre enfant, etc. ; mauvais. ExcepU les couplets, tout ce qui suit, jusqu’à Varrivi e du jaloux, me parait à refaire : mus unie gaieté, mus agréiii’ ut. , te.

Si le mouvement des personnages de tapisserie est neuf, et qui vous jugit z bien l’effet, a la pi ut • tri gai. Je me rappelle qui quand les diables frappaient sur le b mhotnnu , à Ëtiolt s, ci la n’était pas très-plaisant ’. ADRESSE

AU LIEUTENANT DE POLICE

! Le Noir estsupplié il 

vation aux personnes q

parce qu’il est trop gai

bie

rll,. ,, !,.,.

inieut point le Mariage de Fiijar

Il y a quatre an* que le Mariage di Figaro repose ru paix dans le portefeuille de l’auteur ; il n’était . Cette fin n’est pas facile à comprendre, appliquée au Barbier i m me i p ra-comique bouffe el pi e ique parade : mais puisq ■■ trouvi iudiq i dans les obsi nations, nous avons dû ne pas l’omettre. Uns autre note qui se trou’ u marge, au comi sur les auteui force, pesez-la . : ée i r nous une énigme. Ed. F.

Cette pièce, tirée aussi du Manuscrit du Théâtre-Français, i : ulement inédite, mais tout à fait inconnue, car M. de Loménie ne l’a pas même mentionnée ; elle <■- ! des plus cari ’Uses ; le coi ncement de la grande bataille ’lu Mariage de I lis ;■ ouvre le f< a contre ceux qui uni médit de sa comédie prè du roi el qui ainsi en cmpèchenl la représentation. i iu même lieutenant de police, que publie M. de I oin / édition, t. II, p. 304- : 06, n’esl que . m avoir autanl d’intérêt ni d’esprit. ■ ommum’eation officielle . ceci ci ’ une sorte de méi di Bi aumarchais s’y retrouve chez lui bii n a Ed. F.

te le montrer en public -, il

n’a Lut que céder aux plus vives instances des comédiens du roi, à celles de tous les théâtres de* princes ou de société qui désiraient jouer la pièce, aux demandes réitérées de tous les directeurs de province et des spectacles étrangers, lorsqu’il a consenti que les comédiens français en prissent enfin connaissance. Il n’est pas inutile d’ajouter ici que l’impératrice de Russie même, à qui les autres productions de l’auteur ont quelquefois déridé le fronl auguste,n’a pas dédaigné de lui faire demander exprès le Mariag< di Figaro pour son théâtre de Saint-Pétersbourg par M. le comte de Bibikoff, -"ii chambellan et directeur général de ses spectacles ’.

Mais, cette pièce gaie, que l’on trouvi trop gaie, parce qu’elle est quelquefois sérii u e, ayanl été faite uniquement pour amuser le roi et la reine de France, dans une grande réjouissance comme celle de l’événement heureux qu’on vienl de i ■ lébrer si tristement 8 ; l’auteur n’a voulu en faire l’hommage à personne avant que Leurs Majestés en eussent eu le premier divertissement. L’on peut juger par cel exposé, si, ayanl manqué se bji t, il doit se soucier beaucoup qu’on joue sa pièi e au rhéâtre-Français, ou qu’on l’y proscrive : certain que son ouvrage n’aura sans cela que trop de publ lejour qu’il consentira que d’autres théâtres s’en emparent.

Mais s’il regarde comme un très-petit mal que 1rs comédiens français ne jouent point le Mariage, il n’a pas la même insensibilité sur la sourde persécution que cet ouvrage essuie depuis que l’auteur, toujours fort invité et beaucoup trop honnête, a consenti d’en faire quelques lectures devant certains importants dont la mine en effet s’est forl allongée à certains traits de gaieté, sur lesqui Is messieurs les importants n’aiment pas qu’on s’exerce.

Mais, au talent près, l’auteur es ! un peu comme Molière, qui disait en faisant le Tartuffe, les Femmes i i surtout les Fâclu ua : Je sais bien que ma pièce ne plaira pas à tout le momie, mai- que m’importe à moi, pourvu que le roi s’en amuse ? [li i que M. Le Noir soit instruit que, longtemps avant qu’il nommât un censeur, un homme de la cour, et qui a l’honneur d’être de la société de la reine, avait appris à l’auteur que l’on faisait croire à Sa Majesté que la pièce était rejetée par les censeurs de la police, el qu’elle ne serait jamais jouée. On ajoutait même à la reine que cette pièce était scandaleuse et faite exprès contre la religion, i Cette demande lui lu’ t veléepar le c te i’ousoupolf, , I, imbi II in du gi id dm de Rus le, peo ’i" temps après, lors Ju t à P ; e grand-duc et la grande-du< : i Bea marcha > parvînt à lire sa pièce. V. V Introduction. Ed. F.

2. Allusion ani fêtes magniGquemenl tri te données à Paris pour I,, nais .un i’ du D iph n, au moi di janvii i 1182. Non avon ainsi, à quelque jours près, la date de cette pièce. Ed. F.