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Les Anciens

mable ; elles projettent une lumière bienfaisante sur notre passé et le font resplendir d’un éclat magnifique.

Notre littérature féminine a donc eu une origine providentielle, et, disons-le avec orgueil, elle est la seule dans l’Amérique du Nord à se glorifier d’une origine aussi noble et aussi pure.

À ces religieuses de vénérable mémoire, il faut ajouter les noms de celles qui ont été les contemporaines de nos femmes de lettres dans la vie civile.

En 1882, à l’occasion du 188ème anniversaire de la fondation de l’Hôpital-Général de Québec, les Sœurs Hospitalières faisaient imprimer l’histoire du Monastère Notre-Dame des Anges, écrite quelque temps auparavant par la Sœur Saint-Félix.

Puis, en 1900, un nouveau livre de 315 pages, écrit par la Sœur Rose de Marie, (née Rose de Lima Tessier), nous racontait la vie de la Mère Gamelin, la fondatrice, en 1844, de la communauté des Sœurs de la Providence, à Montréal.

Honorons encore ces humbles servantes de Dieu. Sans elles, que d’actes innombrables de dévouement seraient inconnus !