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Mme DUVAL THIBAULT
et
MARIE SYLVIA[1]



Voici deux poétesses qui ont le mérite d’avoir contribué d’une façon remarquable à notre patrimoine poétique et dont les poésies auraient pu figurer avec avantage dans l’Anthologie de nos poètes canadiens, publiée en mai dernier, mais qui ont été oubliées comme celles de tous nos poètes féminins, à l’exception des poésies de Mlle Blanche Lamontagne. Mme Duval-Thibault a, en effet, publié, en 1892, sous le titre de Fleurs du printemps, un recueil de poésies composées de 1890 à 1912 et dont trente-cinq sont en français et douze en anglais, et Marie Sylvia, un recueil d’une cinquantaine de poésies, composées de 1911 à 1916, sous le titre : Vers le bien.

Ces deux recueils ont été cependant l’objet d’appréciations fort élogieuses, et il y a des poètes dont

  1. Révérende Sœur Marie-Thomas-d’Aquin, fondatrice de l’Institut Jeanne d’Arc, à Ottawa, et rédactrice de la revue Jeanne d’Arc.