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avant-propos

Le même ministre a fait approuver aussi par la Législature l’établissement d’une école de génie minier, de métallurgie et de géologie à l’Université Laval, l’établissement d’une mine-école en Abitibi même, à proximité de Val d’Or, à la mine Gale, dont la province s’est portée acquéreur. À cette dernière école, des jeunes ne possédant qu’une instruction élémentaire, pourront apprendre tous les métiers de l’industrie minière.

Le gouvernement provincial s’est rendu compte de l’importance que possède déjà la nouvelle industrie minière, comprend l’importance accrue qu’elle prendra sûrement encore. Dans tout le territoire minier du Nord-Ouest québécois, Abitibi et Témiscamingue, des chemins miniers se construisent, les uns à l’aide de subventions fédérales, d’autres à même les seuls deniers provinciaux. Une route carossable, dont la fondation est faite pour résister au charroi le plus lourd, est partiellement achevée entre Senneterre et Rouyn, en passant par Val d’Or. Les travaux de la grande route de Mont-Laurier à Senneterre, sont poussés activement. Sous peu de mois, l’automobile pourra circuler par une route aussi directe que possible entre Montréal et l’Abitibi. La province de Québec pourra alors prendre possession de marchés avantageux qui jusqu’à présent ont surtout profité à l’Ontario ainsi qu’au Manitoba.