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Émile Benoist

cossue, Bourlamaque. Le cinéma s’est bâti un temple — une construction qui a coûté quelque chose comme soixante-quinze mille dollars — à Malartic, ville qui était inexistante à l’automne de 1936. Cette même ville a déjà sa première maison de rapport. Sa grande hôtellerie rivalise de confort sinon de luxe avec celle de Bourlamaque — eau courante, chaude et froide, dans chaque chambre ; quelques chambres avec salles de bain particulières.

La recherche et l’exploitation des mines s’accompagnent tout de suite d’une multitude d’industries, de commerces et d’entreprises variées, qui constituent autant d’attraits et de tentations pour les populations colonisatrices du voisinage.

LA VRAIE MINE DE L’ABITIBI

Dans tout cela, le sage, qui peut n’être que doué de simple sens commun, doit savoir exercer son jugement. Un curé de l’Abitibi qui s’intéresse justement de près aux choses de la colonisation, disait par exemple à ses ouailles que la meilleure mine de l’Abitibi, celle qui durera le plus longtemps, la vraie mine en définitive, c’est encore l’agriculture.

Paroles pleines de sens. Il n’est pas contestable