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L’Abitibi, pays de l’or

Gale, Kiena, Wisik, d’autres mines, qui existent, d’autres mines encore, qui existeront demain.

D’Amos aussi un autre chemin, d’abord mal fabriqué pour l’usage de quelques centaines de colons du canton de Lamotte, entre autres ceux de Saint-Luc, s’est récemment nivelé, redressé, amélioré de toutes façons, s’est prolongé aussi de plusieurs milles, atteignant le chemin des Malartics et devenant partie du chemin de ceinture autour des lacs Malartic et de Montigny.

Dans l’ouest de l’Abitibi, ce sont encore des mines, principalement la Noranda et la Beatty, qui ont déterminé l’ouverture de chemins qui servent maintenant à d’intéressantes colonies dans les cantons de Poulariès, de Destor et peut-être aussi de Dufresnoy. Phénomène du même genre encore au nord d’Amos, où s’ouvrent des terres neuves en même temps que des concessions se piquettent dans Dalquier, dans Duvernay, dans Castagnier, dans Béarn. Un donné pour un rendu sans doute : au canton de Roquemaure, ce sont des chemins de colonisation qui facilitent à l’heure qu’il est l’entrée et la pénétration du pays par des prospecteurs.

Industrie minière et colonisation ne s’opposent donc pas, ne doivent pas être en conflit dans ce vaste pays de l’Abitibi. L’exploitation minière est