Archanges et les Puissances[1] ; il y en a neuf classes : les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, les Dominations, les Vertus, les Puissances, les Principautés, les Archanges et les Anges. À ce sujet, il est très intéressant de relever la déclaration de saint Ignace, évêque de l’Église apostolique, comme quoi il n’est pas encore « capable de comprendre les choses divines, telles que la place des anges et de leurs divers groupes sous leurs princes respectifs[2] ». Dans l’Église catholique romaine, il y a bien, en effet, un culte des anges, c’est-à-dire un culte des dieux inférieurs qui sont en rapport immédiat avec les hommes et avec toutes les manifestations de la nature.
Nous arrivions ensuite à l’importante question de la nature de l’homme et de ses rapports avec Dieu ; nous la considérons telle qu’elle est exposée dans les Écritures elles-mêmes, car elle n’est malheureusement pas toujours présentée sous la même forme dans les doctrines de l’Église moderne. Saint Paul décrit l’homme comme triple en sa nature, à la fois esprit, âme et corps[3], posant entre