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chaque Sikh doit porter avec lui. C’est la longue chevelure, qui le distingue de l’Hindou presque toujours rasé ; le peigne ; le poignard ou couteau à deux tranchants ; la bangle d’acier[1] ; les culottes courtes venant aux genoux. Ce sont les cinq signes, les cinq K’s, comme on les appelle, parce que le nom de chacun d’eux commence par un K dans la langue du pays, par lesquels le Gourou distingue tout Sikh de son entourage, et que les vrais Sikhs portent aujourd’hui encore. Telle est la cérémonie, instituée comme cérémonie d’initiation, et partout, a déclaré le Gourou, où cinq Sikhs seront réunis, son esprit sera présent et avec lui le pouvoir que confère l’initiation. Mais ce sera le dernier des Gourous ; après lui, aucun maître ne viendra, le pouvoir passera entre les mains des Khâlsa et sera exercé par le conseil de leurs chefs, les Gourous Mâtâ. L’autorité, pour les Sikhs, réside dans le livre sacré que, plus tard, Gourou Govind complétera.

À présent, il est le chef des guerriers et les Sikhs s’assemblent autour de son étendard. Il lutte, il combat, il organise une grande armée ;

  1. Bracelet plat.