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— 73 — d’un Adrien de Vries, de La Haye, qui exécuta, sous Rodolphe II, des œuvres de sculpture à Prague et qui plus tard « séduit par l’attrait du pinceau » se livrait à la peinture à l’époque où le Vasari flamand publiait son livre (1604). On connaît de cet artiste des œuvres de sculpture et même de gravure, on en parle dans toutes les biographies, mais on ne cite aucun de ses tableaux. Le Gulden Cabinet de Corneille de Bie (1661) n’en dit rien. Cependant, à la p. 200, au milieu d’une de ces élucubrations vides et pauvrement rimées que le notaire lierrois a eu le tort de nous laisser au lieu de notices en prose substantielle, on trouve ces deux vers : DE KEYSER, NieüWELANT, seer fray in Architecten, SAFT LEVEN, keukengoet, DE VRIES in schoon Prospecten. On peut se demander quel est ce dernier de Vries; mais comme il est loué pour ses beaux prospects ou perspectives, il est probable qu’il est question là de Vredeman de Vries, ou de Jean-Renier de Vries. • En 1781, le catalogue de la Galerie de Vienne, par Chrétien de Mechel, décrit ainsi un tableau de ce Musée : « Adrien de Vries, sculpteur et peintre, né à La Haye, florissait à la cour de Rodolphe II, au commencement du XVIIe siècle. » « Portrait d’un homme de qualité, dans la vigueur de l’âge, avec la moustache sous le nez et le