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REVUE DES REVUES

Scénario, revue théâtrale italienne (janvier 1933), contient d’intéressantes confidences de Petrolini, le célèbre acteur humoriste, qui est, en quelque sorte, le représentant moderne de l’antique Commedia dell’arte, ou comédie improvisée. — A. M.

Les Études italiennes (no 1, janvier-mars 1933). Bon article de L. di Francia sur Le Valet de deux Maîtres, de Goldoni. Cette comédie présente cette particularité d’avoir été écrite pour Truffaldino (Antonio Sacchi), improvisateur fameux de la Commedia dell’arte, et d’être le seul échantillon qui nous permette de nous faire une idée approximative de ce que fut la comédie improvisée, car nous ne possédons que des scénarios ou canevas. — A. M.

Revue d’Histoire littéraire de la France (juillet-septembre 1932). Margaret M. Moffat, Le « siège de Calais » et l’Opinion publique en 1765.

L’auteur s’est efforcée de « suivre à travers de nombreux textes (journaux, correspondances, mémoires) le retentissement de cette tragédie ». Le succès considérable de cette œuvre médiocre s’expliquerait par « une évolution graduelle du sentiment national » qui devient très sensible vers 1760.

Mlle  M. signale rapidement, et sans indiquer de source, des représentations nombreuses à Strasbourg et à Metz ; il y en eut également à Dijon et à Rouen et en d’autres villes encore, sans nul doute. Il serait intéressant de chercher quel fut l’accueil de ces différents publics de province.

Le succès dépassa même nos frontières : le 18 mai 1765, le correspondant parisien des Nouvelles de Varsovie écrit au journal que 10.000 exemplaires (!) ont été achetés à Londres et que « M. Garnick (sic), le célèbre acteur anglais » se propose de traduire et de jouer la pièce. Qu’y a-t-il de vrai là-dedans ? Et si le projet fut exécuté, quel en fut le succès ?

Revue de Littérature comparée(janvier-mars 1933). M. et P. Fuchs, Comédiens français à Londres (1738-1755).

Par des recherches menées parallèlement à Paris et à Londres, les auteurs ont tenté non pas de faire la lumière, — ce qui était peut-être impossible, — mais d’apporter quelques précisions sur les mésaventures de trois troupes françaises, houspillées par le parterre londonien