Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/170

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choisi, selon toute apparence, par le parti qui leur était hostile. Et si ce parti avait été asserfort pour entraîner, vers Pan M2, dans une entreprise contre l’Empire un chef élevé dans la familiarité de Symmaqueet de Faristocratic romaine ; après la fin malheureuse du fils de Bicomer, Faramond, harbarc transrhénan, qui avait à venger son père et la mort de Sunnon, son oncle, dut facilement céder a la même impulsion. Il s’empara d’unc région voisine (lu Rhin, et en resta le maître avec ses Franes pendant quelques années. Aétius lui reprit ce territoire en 1228 ; et il semble que Faramon-cl succomba ; dans la lutte, car la plupart des chroniqueurs placent en cette même année le commencement du règne de son fils. Voila ce que l’on peut (lire de Faramonrl, second roi (les Francs dans la Gaule selon l’histoire, mais le premier (Vaprès la tradition [rauque (1), qui a négligé Teudomer. Comme M. Moct l’a fait observer, la fin de son prédécesseur indique le temps où il a dû commencer de régner. On connaît par le Gestale nom de son père, et par lai plupart des chroniquerions celui de son fils, ainsi que l’année où son règne s’est terminé

avec sa vie. i ’

—Faramon’d n’est donc pas un roi inconnu, et sa place est marquée entre les années 418 et 428‘. Il appartient à l’époque où les Francs étaient maîtres (Puce partie de la Gaule voisine

du Ïihin et en furent dépossédés par Aétius. Aussi ne faubil

pas S’étonner«qu’Augustin Thierry ait reconnu que ce règne est possible (2) ; mais ce -n’était pas assez dire. Son nom, venant après celui de Teudomer, marque la seconde phase de l’établissement des Francs dans la Gaule. Quant au scepticisme qui l’a fait disparaître de nos annales, au mépris du

’ (1) Nous» entendons par tradition franque la suite (les témoignages concordants de la plupart des chroniqueurs et des généalogistes. (2) OEuvrcS complètes, 5o édit” t. lll, p. 53.

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