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cause de sa maison et métairie noble de la Couppuaye. n

La MOTTE. — Ce manoir, — qu’on appelait au xv” siècle la Motte-de-Brambèat, probablement parce qu’il avait appartenu aux seigneurs de Brambéat, dont la maison noble était voisine, — était en 1427 au sire de Blossac, de Goven. La branche aînée de Blossac s’étant fondue dans la famille de Québriac, les sires de Québriac devinrent, par suite, possesseurs de la Motte, qui prit le nom, qu’elle conserve encore, de la Motte-Qztébriuc. — En 1443, Guy de Saint-Amadour, père de Jean de Saint-Amadour, vicomte de Guigneu et époux de Marguerite de Québriac, possédait la Motte à cause de sa femme. a- En 1513 et en 1541, Thomas ; sirexde Québrîac, devait « obéissance, foy, hommage-et rachapt à la châtellenie de Comblessac à cause de sa maison noblede la Motte. n’

Cette terre appartenait en 1695 à Françoise Chenu, dame

de la Jarsaye, et elle formait en 1780, avec le Couëdic et la

Ronserays, une moyenne justice possédée par M. de Bégasson de la Lardaye. —» Nunc ferme, naguère à Mm de Perrien de la Lardaye, aujourd’hui à M. Clément (1).

Le territoire de la paroisse actuelle des Brûlais renfermait encore jadis les maisons nobles suivantes, qui se trouvaient alors en Comblessac : TnnsLnnors val Pissn-Fnonmur, en 1513

à Guillaume Bogier, seigneur de la Bouère ; en 1541 à"

François du Bois-Brassu, seigneur du Bois-Brassu ; en 1663 à Jacquette Rollo, demoiselle de la Noë, qui y mourut ; en 1695 à MathurinLe Breton et à René Moulin. — TRÉGOÉDAN, en 1427 à Pierre Éder ; en 1513 à Gilles du Tiercent ; en 1541 à Julien Coué, seigneur de Trégoédan ; en 1695 à René de Sérent, seigneur de la Villéang, en 1780 à M. Fournier de

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(t) Uancien manoir de la Motte devait son nom à une motte féodale qui apparaît encore dans un bois voisin.