Page:Cahiers du Cercle Proudhon, cahier 5-6, 1912.djvu/55

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opposée à toute guerre européenne qui restaurerait dans les esprits le respect de l’Epée, diminuerait par conséquent le pouvoir politique de l’or, et pourrait rendre l’État au Sang, à une dynastie dont le règne serait nécessairement appuyé sur l’armée et le peuple et qui rendrait l’Or à sa fonction financière. Au surplus, l’économie et la politique juives, basées entièrement (au sein des nations, mais non au sein du monde juif) sur les principes capitalistes, n’admettent point les conflits internationaux qui arrêtent les échanges entre deux ou plusieurs nations et interdisent, au nom des lois de la guerre, certaines grosses opérations financières. En toutes choses, la bourgeoisie juive, strictement juive, tend détruire, et en fait a la volonté de détruire les institutions qui conservent la nation. C’est pourquoi on l’a vue soutenir ou provoquer tous les mouvements révolutionnaires dirigés contre les forces traditionnelles de l’Etat (affaire Dreyfus, affaire Ferrer, etc.), même lorsque ces mouvements étaient effectués par des troupes voulant la révolution sociale ; au moment où ses intérêts sociaux étaient directement menacés, la bourgeoisie juive arrêtait les mouvements par l’intermédiaire des grands directeurs de conscience du monde révolutionnaire, qui sont ses alliés ou ses serviteurs[1]. Voici ce qui concerne la bourgeoisie juive au point de vue national. On conçoit aisément que ces dispositions facilitent considérablement, dans un pays démocratique, son accroissement économique.

  1. On sait que la bourgeoisie juive est en mesure de contrôler tous les mouvements révolutionnaires par les hommes qu’elle y entretient : le socialisme unifié, par Jaurès, à qui elle a donné son journal ; l’anarchisme, par Sébastien Faure et Alfred Naquet (celui-ci est le patron intellectuel et le soutien financier d’un certain nombre d’anarchistes qui manœuvrent leurs groupes selon ses indications) ; le syndicalisme, par l’intermédiaire de la Franc-Maçonnerie, qui a enrôlé un grand nombre de militants syndicalistes dans les loges.