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Scène IV.
Mad. DERUPERT, M. DUBOULOIR.
Mad. DERUPERT.
Je ne sais, Monsieur, si j’ai l’honneur d’être connue de vous ?
M. DUBOULOIR.
Oui, Madame, sûrement, j’ai cet honneur-là. Voulez-vous bien vous asseoir ?
Mad. DERUPERT, s’asseyant.
Monsieur, je n’entends pas du tout les affaires ; j’ai très-peu de bien ; je suis une pauvre veuve, bien à plaindre ; le peu que j’avois, mon mari l’a mangé.
M. DUBOULOIR.
C’est très-fâcheux, Madame, il ne falloit pas y consentir : pour une femme raisonnable comme vous, il est étonnant que vous ne l’ayez pas empêché.
Mad. DERUPERT.
Monsieur, il est vrai, je l’aurois dû ; mais un mari que l’on aime, est toujours le maître. Je lui avois apporté, en mariage, deux cents mille francs.