Page:Carnet de guerre n°2 d'Alexandre Poutrain.pdf/240

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tion des sacs est moins importante. Il me regarde aussitot. Mais il constate que je suis tout aussi étonné que lui de cette disparition. C’est alors seulement qu’il remarque dans le mur le trou par où passe l’arbre qui actionne la batteuse. Il me le montre, je lève les bras, je pense comme lui que c’est par là que l’on a dû passer.

Afin de ne pas être puni pour négligence, il a laissé Nimann ignorer le fait.

Le lendemain, nous avons mis les chevaux en pâture, nous étions arrivés au printemps.


Un dimanche, vers quatorze heures, Mme Leon Morel arrive à la maison accompagnée de ses deux enfants. Tous les trois sont en larmes, accablés de désespoir.

Dans la matinée quatre feld-