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l’application de l’eau froide à l’extérieur seulement. Elle a pris depuis quelques années une extension considérable.


CHAPITRE II


APERÇU HISTORIQUE


De tout temps l’eau froide a sans doute été employée comme moyen hygiénique et thérapeutique. Car se mettre en contact avec l’eau est naturel instinctif chez la plupart des grands animaux et chez l’homme en particulier. Il est probable que ce dernier s’en est toujours servi pour laver ses blessures et en calmer l’inflammation.

Les Hébreux, les Mèdes, les Scythes s’en servaient, mais nous n’avons aucun renseignement sur le mode d’emploi qu’ils mettaient en usage.

Les plus anciens écrits, les plus vieilles traditions préconisent l’usage de ce liquide et parlent des bons effets que l’on peut en obtenir. Cependant, il faut arriver jusqu’à Hippocrate pour trouver des documents dignes d’être pris en considération. Il connaissait les propriétés calmantes et résolutives de l’eau froide ; aussi la prescrivait-il dans une foule de cas, tels que : hémorrhagies, fractures, luxations, tumeurs articulaires, entorses, etc., etc.

Celse se servait de plumasseaux imbibés d’eau fraîche pour hâter la cicatrisation des plaies.

Ælius proclame l’utilité de l’eau froide dans les maladies externes.