Page:Chaptal - Mémoire sur les causes de l’insalubrité des lieux voisins de nos étangs, 1783.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 11 )

III. Avec une diſſolution d’argent en précipité ;

1.o celle de Vic, une matière blanche & épaisse.

2.o celle du puits de l’intérieur de Frontignan, une matière de même nature, mais moins abondante.

3.o celle des Capucins, une matière légère, ne donnant à l’Eau qu’une couleur d’opale.

4.o celle de Mireval, un précipité blanc abondant.

5.o celle de Villeneuve, un nuage blanchâtre.

6.o celle de Perols a foiblement blanchi.

7.o celle de Montpellier encore moins.

IV. La ſaveur de ces Eaux préſente auſſi des variétés frappantes

1.o Celle de Vic dégoûtante, douce & fade.

2.o Celle des Capucins, aſſez vive, point déſagréable.

3.o Celle du puits de l’intérieur de Frontignan, fade.

4.o Celle de Mireval, point de goût déſagréable.

5.o Celle de Villeneuve, vive & agréable.

6.o Celle de Perols, aſſez bonne au goût.

7.o Celle de Montpellier, vive & agréable.

TROIS livres, poids de marc, de chacune de ces Eaux, filtrées & évaporées au ſoleil, dans des capſules de verre, ont donné les réſidus suivants ;

1.o Eau des Capucins : réſidu deliqueſcent 32 gr.
2.o Puits de M. de Lapierre : réſidu déliqueſcent 36
3.o Eau de Mireval : réſidu déliqueſcent 16 ½