Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (2).djvu/41

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les colonies privées de chartes, pourraient mettre fin au système d’apprentissage, le secrétaire d’État leur donna l’assurance formelle que tout, à cet égard, avait été prévu et ordonne, Il exprima de nouveau la ferme espérance que l’esclavage serait complètement aboli avant la session prochaine.

La motion fut retirée[1].

chambre des communes. L’affluence des pétitions contre le système d’apprentissage n’avait pas été moins grande à la chambre des communes qu’a la chambre des lords.

Dans la séance du 6 mars, elles donnèrent lieu à une longue discussion sur l’administration coloniale.

Sir W. Molesworth. Sir William Molesworth se déclara partisan décide de la colonisation : c’était par elle que la Grande-Bretagne était parvenue étendre, avec sa domination les bienfaits de la civilisation dans toutes les parties du monde. Il ne pouvait partager l’opinion qui réclamait l’émancipation, selon lui prématurée, des colonies. Mais, il’levait le reconnaître, la direction du département des colonies, qui exigeait un homme d’État du premier ordre, avait beaucoup laissé à désirer dans ces dernières années. — Apres s’être livré à un examen étendu de la situation coloniale, l’orateur termina en proposant que la chambre, dans une respectueuse adresse déclarât à la Couronne que lord Glenelg n’avait ni sa confiance ni celle du pays.

Le vicomte Palmerston. Le vicomte Palmerston, secrétaire d’État des affaires

  1. Hausard’s parliamentary debates, 1838, vol. XLIV, colonnes 203 à 319.