Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (2).djvu/42

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étrangères, prit la parole pour défendre un ami, un collègue absent. – Le cabinet était solidaire ; c’était donc au nom du cabinet qu’il repoussait une proposition aussi insolite dans la forme qu’injuste dans son application. S’attachant à réfuter les nombreuses accusations de sir William Molesworth, il demanda qu’un non positif, tel qu’il était bien résolu à le prononcer, fût la seule réponse de l’assemblée à la motion extraparlementaire qui lui était soumise.

M. Hall, le vicomte Sandon, M. Labouchère, lord Stanley et sir Charles Grey. Le débat, auquel M. Hall, le vicomte Sandon, M. Labouchère, lord Stanley et sir Charles Grey, sous-secrétaire d’État des colonies, prirent une part animée, porta plus particulièrement sur les affaires du Canada, et fut ajourné à la séance du lendemain, 7 mars[1].

Sir William Molesworth. Dans cette séance, et à la suite d’une longue discussion dans laquelle la question ministérielle devint dominante, sir William Molesworth retira sa motion.

Le vicomte Sandon. Un amendement moins explicite, mais dans le même sens, présenté par le vicomte Sandon, fut rejeté à la majorité de vingt-neuf voix[2].

Lord Stanley. Le 29 mars, un grand nombre de pétitions furent déposées contre l’apprentissage. Lord Stanley fit l’analyse d’une d’elles qui, par cela même qu’elle était la seule demandant le maintien de l’apprentissage, lui semblait devoir être l’objet de l’attention de l’assemblée.

Sir G. Stricklandy. Sir G. Strickland développa une résolution portant que l’apprentissage établi par l’acte du 28 août 1833 cesserait

  1. Hausard’s parliamentary débates, 1838, vol. XLI, colonnes 476.
  2. Ibid. colonnes 571 à 684.