Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/112

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Lorsque tremblotera ce joli front,
Quand tu ne sauras plus même mon nom,

Et même si demain nous venaient des amours nouvelles,
Même si tu n’étais plus fidèle,
Même alors si ton cœur brûle pour d’autres belles,

Cela ne s’effacera pas,
Cela ne s’oublie pas,
Va ! tu t’en souviendras…
Tu te rappelleras

Toujours, toujours, cher cœur volage,
Toujours, toujours, le beau voyage.