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VIII


L’Élixir de Moncupette. — Arsouillerie lesbienne. — La sorcière. — Effet de lune. — La vampire. — Le secret de la baronne.


Poireau avait des idées cocasses. Moncupette, lui, n’en avait que de géniales ; il rêvait depuis longtemps la composition d’un élixir de sa façon, qui devait enfoncer dans le troisième dessous toutes les mixtures sacro-toniques des Chartreux et Chartreuses, Bénédictins et Bénédictines, Dominicains et Dominicaines, Trappistes et Trappistines, Franciscains et Franciscaines ; de toute l’alchimique droguerie des Petits Frères et des Bonnes Sœurs : Ignorantins, Maristes, Carmélites, de Saint-Vincent-de-Paul, de la Providence, du Bon-Pasteur, de Notre-Dame ; une panacée plus merveilleuse que les savantes découvertes du chanoine X…, du curé Y…, et du moine Z…, dont les effets les plus probants sont de miraculeuser leurs intrépides buveuses.

Pas de boniment. Qui va au c… a santé, dit le proverbe arabe. C’est écrit.