Page:Encyclopédie méthodique - Artillerie, Supplément 1, A-D.djvu/21

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15 degrés ; apres }’ n,’ oir plongé l ’instrument, le point d ’ affleurement a é té marqué 15, c’cs t-à-di.’c du même nombre que la températlll’c accusée par le thermomètre. 11 a plongé 1 ::1Isliite J’aréomètre dans. une cau saturée fi 10°. c t il a marqué le nouveau point d’affl e urement, ct ainsi de s uite de cioq en cinq divisions, détermiuant au moyen d(’S co urbes la mesure des degrés illt crmt’diairclO. Il est évident, qu’a u moyen de cette graduation 1 l’aréomètre e t le thermomètre plonsl’S dans une eau de nitre 1 doivent donnor la mê me indication, lorsque l’cati sera parfaitement saturée. Si, par exemple.-.

la température de J’cau est de 18° 1 ct qu e l’aréomètre n’y marque que 17 , l’cau ne se ra point suffisamment saturée j (’Ile serait au contraire slIr,Saturée, si l’ aréomè tre marquait 19. Le concours de ces deux În s truOlcns rendra les éprt !u’es du s<... lpèh·e hrut plu s rigoureuses ; mais afin d ’éviter toute erreur, il faut a’oir hit !n soin de ramener la température de l’cau saturée, à la tempérèlture du laboratoire dans lequ el o n ’fpère. ARMEMENT DES TROUPES. C’est le corps de l’artilleri e qui est chargc de l’armem e nt dC’s tl’OUpe ~ de toutes armes ; les effets de grand équillcment sont fOLlI’ni s par )’ admin i !itr a tion d e la guerre. L’armement es t détennÎné ains i qu’ il suit. Pour l’infanlerie. un fll$il :a b aïo unett e ; les SO IlS· officier ! et caporaux de chaque co rps ainsi que les soldats des compagnies d ’élite ( grenadiers et voltigeurs ) , reço ivent dc plus un sabre. Les sapeurs des régimens d ’i nfanterie et les clairons de "01ligeurs, sont armés d’un mousCJueton à baÎQnnette et d ’ un So.’bre : les tambours n’ont quc le sabre. ~our la cavalerie, ’dans les régimens de carabiniers et de cuirassiers. les sOlis-officÎ(’rs, bl"iga.diers el soldats reçoi"ent 1.... c uirasse, un pistolet et un sabre de grosse cavalerie ; les trompettes n’ont que le pistolet ct le sabre ; dans les régimens de dr.vrons, le s sous·officiers ct trompettes sont armés ~ ’ un pis tol et et d’un sahre de grosse cavalerie : les brigadiers ct soldats rC’Çoivent dt : plus un mousqueton ; da us les l’égimens de c has se urs ( les 1

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escadrons so nt lanciers, lesfluatreautres escadrons sont c hasse urs) ; les sous-officiers et trom· pettes reçoÎ’cl1t le pi s tol e t ct un saure d e caval erie légère, Il’~ brigadiers et Fooldats ont de plus un mousqueton 011 une lan cei dans les régimells de hussards, l’armeme nt est le mè me qu e ce lui des régi mens. de dr.... g~ns, à l’cxcepti.on ~Iu. modèle de sabre qlll est cdUl d e la cavalcriC Icge re. . Pour rartillerie ; (en 18 :18 ) dans les régimens à pied, l~ sous·o Oiciel"S recoive nt le fusil modèle d’al’· til1~rie et une épée, les caporaux et soldats oot Il’ fUSil et le sabre d’artillerie, les lambours n’ont que le ,sabre : dans les régi me ns à cheval les sous.o[6cier ~, brigadiers, soldats et tromp~ues reçoive nt le . pl~lolet et le sa~l"e de cavalerie légèrc ; le batalUon de ponton mers ct les compagnies d ’o uniers iont annés COTPme les régimens d’artillerie il pied ; ARTILLJ’RIE.

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dans les csc adrolls du train, les sous·officiers , bl’ij ;adiel’s l’l trompettes sont annl.’S d’un pistol e t et d ’ un sabre de ca"alerie légère. les soldats o’ont IIU’tllt sa bre modèle d ’artillerie à pied. Par suite de l’ordonnance du 5 août 18 :19, tout es les troupes J ’a rtillerie porteot le mousqueton . Pour le {Jhti~ ; dans les trois régimcns et dan !’ la compagnie d ’ouvriers, l’armeMent est le même ’lue pour J’ artillerie à pied, à l’exce ption toutefois du mod èle du fusil qui est c(>lui de volti ge urs ; l’escadron du train est armé comme ceux de l’ltrtilleri e. POlir ICI équipages militaires ; dans le corps du Irain, les sous~fficiers ct trompe ttes reçoi’ ent un pistolet et Ull sabre de ca""lerie lé gère, les brisa·. di el"s r eçoivent de plus un mousqueton, les soldats soo t armés d’un mousqueton sans baïonnette, ct d’un sabre d’illralllcrie ; dans les compagnies d’o uvl’Ïers, k’S sOls·ofliciers, cal)Oraux, soldats sont armés d’un fusil de voltigeurs cl d’un sabre d’inranterie, les tambours n’ont que le sa bre. Pour les compagnies .ftMCnlail’I !’ ; dans les compagoies de sous--oniciers, l’armement est le mème (l’le celui. des comllagoies tI’cli.te des rés~~ens d"inranlenc ; dans cs compagmes de fu s iliers, l’armemt’nt est le même que celui d es compagnies du ccntre desdits l’ chimens ; dans les compagnies de canonniers, les sous-officiers. caporaux, soldats ct tambours sont armt..~ comme dans les régimens d’artille rie i :t pied, à l’exception du mo· dèlc du fu sil qui t’st (~e lui de voltigeurs. Pour I~s co mpagnies de di,feiplinl !; l’armement est le même que celui des compagnÎt·s du ceotre des r égimens d’infanterie.

POlir la g~ndflnncric ; dans les brigades . che· val les maréchaux-des·logis reçoivent la paire de pist’olets modèle de gendarmel’i !; !, et un ~abre de ca".ilerie légère , le s brigadiers ct gendarmes ont de plus un mousqueton , à baïonnette ;, dans. les h"igades à pied, les marechaux-des-logl !, brigadiers e t gendarmp.s sunt arm !!s d’un mousqu~ton à baïounett~, d ’ un pi stolet de gendarmerie, ct d’un sabre d ’ infanterie.

L’arille principale de l’infanterie doit ètre le rusil : baïonnette Ilui sert comme arme à. feu et comme arme blanche, à l’attaque et à la defcnse ; mais les troupes Ié~ère~ ayant plus à combatlre individuellement qu en ligne ct en masse.. 011 Imu’ donne des fu sils un p(’~ plus légers ct mOin Slon gs . Ontre la baïonn~tte. on conserve .1UX tl"Oures d ’d ite un sabre court, il le ur est n écessa ire pour bien des li sages relatirs à la nature tIe ICllr ser- •

vi ce meUle’.

Ln cav alerie légè re a,.besoin ~u . mou ~qncton sans haïonnette parce qu Il peut lm ctrc I(,lle ~alls b ie n d es occasions, pour combattre ~ arme (.~ale avcr : la ca valerie légère lies autres 11atlùns, <JUI en est toujours l1rmôc ; son sabre doit être à lame courbe, ponr donner plus de (o rce au (’OUp d.u tranchant, ceUe troupe étant sou"ent eOlI)loyee à des combats isolés.

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