Page:Encyclopédie méthodique - Chimie, Planches, T01.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i8 EXPLICATION DES PLANCHES.

jff

SEPTIEME CLASSE.

APPAREILS POUR LA DÉTONATION ET LA COMBUSTION.

PLANCHE DIX-NEUVIÈME.

Figure i’^. Cuve de marbre préparée pour une combustion ^ sa description se trouve tome II , page 34^ , i^. colonne. Il y a une faute, ligne 14 ; au lieu dej%. 7 , lisez j^. 1. Fig. 2. G H I. Tube de verre i l’extrémité I, duquel on tortiUe un morceau de papier. ( Foy. tom. IP, pag. 3 47 , I ’*. colonne. )

Fig. 3 . Fer recourbé pour allumer du phosphore placé dans la capsule D de l’appareil , Fig. 4. £ F G. Ballon destiné â des combustions. ( Foy. rom. II, pag. 31^1 , i*. colonne. ) Fig. 5 . Appareil de Lavoisier pour la combustion du gaz hydrogène ou la recomposition de l’eau. Cet appareil n’ayant pas été décrit dans le texte de cet ouvrage, nous croyons utile de reproduire ici le passage du Traité de Lavoisier où il en est fait mention. Ce qui suit devrait se trouver tome II, i l’article APPAREILS.

Préparation. <« On prend un ballon A de cristal i large ouverrure , et dont la capacité doit » être de trente pintes environ ; on y mastique une platine de cuivre B C , percée de quatre 9* trous auxquels aboutissent quatre tuyaux. Le premier H h est destiné à l’adapter par sort 99 extrémité h à une pompe pneumatique par le moyen de laqueRe on peut faite le vide dans » le ballon. Un second tuyau g g communique par son extrémité M M avec un réservoir de 9* gaz oxigène , et est destiné à l’amener dans le ballon. Un troisième , d D d , communique » p.ir son extrémité dNN avec im réservoir de gaz hydrogène : l’extrémité d de ce tuyau se >» termine jpar une ouverture très-petite j et à travers laquelle une très-fine aiguille peut à peine »> passer. C’est par cette petite ouvermre que doit sortir le gaz hydrogène contenu dans le » réservoir , et pour qu’il ait une vitesse suffisante , on doit Itii faire éprouver une pression de »> un ou deux pouces d’eau. Enfin , b platine B C est percée d*un quatrième trou, lequel est 9> garni d’un tube de verre mastiqué , à travers lequel passe im fil de métal G L , â l’extcémité L duquel on adapte une petite boule , afin de pouvoir tirer une étincelle électrique de s» L en if , pour ’allumer , comme on le verra bientôt , le gaz hydrogène. Le fil de métal G L 9f est mobile dans le tube de verre , afin de pouvoir ^oigner la boule L de l’extrémité d de i> 1 ajutoir D d ^ les trois tuyaux d D i/’, g g , H h , sont chacun garnis de leur robinet. n Pour que le gaz hydrogène et le gaz oxigène arrivent bien secs par les tuyaux respectifs qui t> doivent les amener au ballon A , et qu’ils soient dépouillés d*eau autant qu’ils le peuvent » être , on les fait passer â travers des tubes M M , N N d’un pouce environ de diamètre ^ m qu’on remplit d^unsel très^-déliquescenc^c’est-ànlice, qui attire l’humidité de l’air avec beaucoup n d’avidité , tels que l’acétite de potasse , le muriate ou le nitrate de chaux. Ces sels doivent » être en poudre grossière , afin qu ils ne puissent pas faire masse , et que le gaz passe facilement «9 à travers les interstices que laissent les morceaux»

•> On doit s’être prémuni d’avance d*une provision suffisante de gaz oxigène bien pur , qu» s» ait resté long-tems en contaa avec une solution de potasse caustique» » On prépare avec le même soin le double de gaz hydrogène, en décomposant l’eau par dof Si fer bien ductile et bien pur»

M Lorsoue ces deux gaz sont ainsi préparés , on adapte ta pompe pneumatique au tuyau H h , » et on Bat k vide dans le grand ballon A ; on y introduit ensuite l’un ou l’autre des deux gaz ^