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Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/396

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LA CAVALIÈRE

batailles rangées : c’était un héros retraité.

Quatre tireurs connaissant personnellement Jacques Stuart étaient dans les bandes du haut, trois suivaient la troupe de Gadoche. Sans le brouillard et d’autres circonstances dont le lecteur connaît une déjà, (la défense des Coëtlogon à la brèche du vieux parc de Gonfreville), il eût fallu un miracle pour préserver le chevalier de Saint-Georges.

Piètre Gadoche se leva de belle humeur, le matin de ce dimanche qui, suivant sa propre impression, devait voir un bal et une noce. La première chose qu’il apprit, ce fut l’annonce d’une autre cérémonie : La maîtresse du logis était morte dans la nuit, et la Maison-Rouge se tendait de deuil ; Gadoche n’en éprouva ni peine ni plaisir. Il se fit panser avec soin. Sa blessure qui ne voulait point se fermer, lui laissait pourtant quelque repos, à la condition d’éviter tout contact. Le docteur Saunier était un homme habile.