sur l’inobservatioa de la loi, firent proclamer dans la ville : « Il est défendu de boire la sourâ ! 647.
» Car le roi Çalvâ n’épargnerait pas ceux, qui négligeraient cette défense ! » Cela dit, tous les Vrishnides et les Andhakas se tinrent sur leurs gardes. 648.
» Et tous les Anartains, danseurs, histrions et chanteurs, furent bientôt forcés d’habiter au-dehors par ceux, qui gardaient leurs richesses amassées. 649.
» Tous les défilés furent coupés, les barques écartées, fils de Kourou, et les fossés bien couverts d’estacades. 650.
» On creusa des puits grands comme le ciel même, et, de tous les côtés, la terre fut rendue inégale à la distance d’un kroça. 651.
» La citadelle, escarpée de sa nature, fut bien défendue par les sept parties nécessaires de l’administration royale, et surtout, mortel sans péché, bien munie d’armes par elles. 652.
» La ville enfin était bien abritée, bien protégée, bien pourvue de toutes les armes, comme le palais d’Indra. 653.
» Nul convoi n’entre alors, sire, dans la ville des Vrishnides et des Andhakains, nul convoi n’en sort en présence de Saâubha. 654.
» Sur le bord de toutes les rues et dans tous ses carrefours était, Indra des rois, une armée remplie de nombreux coursiers et d’éléphants. 655.
» Cette armée eut alors, guerrier aux longs bras, ses oreillers faits, ses armes et ses valets assignés ; elle était dévouée aux ordres, qu’on lui donnait. 656.
» Personne n’y reçut la solde en un vil métal, ou ne vit négliger la solde ; personne ne s’éleva par la faveur, ou n’eut pas un témoin de sa vaillance. 657.