Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/22

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l’électeur. Mademoiselle Simrok a une bonne place, savez-vous ?

— Très-bonne ! dit M. Beethoven sur le même ton.

— Il est vrai de dire que pour une vieille fille pauvre, car Dorothée est vieille et pauvre, reprit madame Beethoven avec cette ténacité des femmes qui veulent soutenir une conversation ; vivre dans un beau château, avoir à ses ordres de nombreux domestiques… qu’on ne paye pas… Enfin, être femme de charge de l’électeur Maximilien… de plus, gouvernante de la petite Léonore, nièce de l’électeur… c’est beau : n’est-ce pas, mon ami ?

— Oui, dit toujours le ténor de la chapelle.

— Où est donc Ludwig, demanda madame Beethoven regardant avec inquiétude autour d’elle ?

— Louis ? dit Jean, appelant ainsi son