Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/60

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tais porté de cœur et d’esprit au sentiment de la bienveillance, j’éprouvais même le besoin de faire de belles actions… Mais songez que, depuis six années, je souffre d’un mal terrible qu’aggravent d’ignorants médecins ; que bercé d’année en année par l’espoir d’une amélioration, j’en suis venu à la perspective d’être sans cesse sous l’influence de ce mal dont la guérison sera fort longue, peut-être impossible… »

Plus loin il dit :

« Il m’était impossible de dire aux hommes : parlez plus haut, criez, je suis sourd ; comment me résoudre à avouer la faiblesse d’un sens qui aurait dû être chez moi plus complet que chez tout autre… »

Et plus loin encore :

« …De quel chagrin j’étais saisi quand quelqu’un se trouvait à côté de moi, entendait de loin une flûte et que je n’enten-