Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/61

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D’un oiseau qu’on aurait chassé de sa demeure.
Et l’horloge sonnant encore une fois l’heure
Sur cette moribonde en robe de gala,
Je lui dis : « Ne crains rien, mon cher dieu, je suis là.
Tu vois bien que je suis là, n’est-ce pas, chère âme ?  »
Les candélabres clairs et bons versaient leur flamme
Magnifique sur cet enfant qui s’en allait,
De sorte que son front blanc semblait violet.
Mais l’un d’eux s’éteignit. Alors ces hommes, tristes,
S’enfuirent. Et levant ses yeux pleins d’améthystes,
M’entourant de ses bras glacés, elle posa
Ses lèvres sur mon front, et puis agonisa.