9 ; 26, 51, 3 ; id tempus conloquiis absumptum est Liv. 28, 6, 1, ce laps de temps se consuma en entretiens, cf. 32, 19, 13 ; 37, 11, 4, etc. ¶ 2 détruire, anéantir : [des objets] Liv. 24, 30, 7 ; 28, 22, 10 ; classis absumpta Liv. 37, 26, 4, flotte anéantie ; ignis sacra profanaque multa absumpsit Liv. 24, 47, 16, le feu détruisit beaucoup d’édifices sacrés et profanes, cf. 5, 54, 1 ; 30, 7, 9 ; etc. ; cadavera tabes absumebat Liv. 41, 21, 7, les cadavres s’en allaient en putréfaction ¶ 3 faire périr, anéantir : retiquias pugnæ Liv. 5, 13, 12, massacrer les survivants du combat, cf. 2, 42, 4 ; 21, 56, 6 ; 23, 19, 17 ; etc. ‖ [au pass.] absumi, être emporté, périr : ubi avunculus ejus absumptus erat Liv. 9, 17, 17, où son oncle avait péri, cf. 21, 58, 11 ; multi ferro ignique absumpti sunt Liv. 5, 7, 3, beaucoup périrent par le fer et par le feu, cf. 30, 6, 9 ; 35, 27, 7 ; etc.
➸ forme apsumo dans qqs mss de Pl. et Liv.
absumptĭo, ōnis, f., consommation : Dig. 7, 5, 5 ‖ anéantissement, destruction : Macr. Somn. 2, 12, 14.
absumptus, a, um, part. de absumo.
absurdē, ¶ 1 d’une manière qui détonne : Cic. Tusc. 2, 12 ¶ 2 d’une manière déplacée : Tac. H. 3, 51 ¶ 3 d’une manière absurde : Cic. Ac. 2, 36 ; Fin. 2, 21 ; Div. 2, 119 ; Rep. 2, 28 ‖ absurdius Dig. ; absurdissime Eccl.
absurdĭtās, ātis, f., discordance : Prisc. 3, 494, 32 ‖ absurdité : Eccl.
absurdus, a, um, ¶ 1 qui a un son faux, qui détonne : Cic. de Or. 3, 41 ‖ [d’où] choquant, désagréable, déplaisant : Cic. Com. 19 ; Charis. 1, 185, 14 ¶ 2 qui détonne, qui jure, qui ne convient pas : sin plane abhorrebit et erit absurdus Cic. de Or. 2, 85, s’il a une nature tout à fait rebelle et discordante, cf. Liv. 30, 44, 6 ‖ ab initio causisque talium facinorum non absurda Tac. H. 4, 48, des faits qui ne sont pas sans relation avec l’origine et les causes de ces sortes de crimes ; ætati alicujus res absurda Tac. An. 12, 9, une chose qui jure avec l’âge de qqn ‖ haud absurdum est [avec inf.], il n’est pas déplacé de : Sall. C. 3, 1 ; Tac. An. 4, 65 ; 12, 24 ¶ 3 [en parl. des idées, des paroles, etc.] absurde, saugrenu : Cic. Mur. 26 ; Tusc. 5, 112 etc. : quo quid absurdius dici potest ? Cic. Phil. 8, 4, or est-il parole plus absurde que celle-là ? cf. Div. 2, 98 ‖ absurdum est [avec inf.], il est absurde de : Cic. Or. 160 ; Att. 2, 9, 1 ; 2, 22, 4 ; CM 66 ; [avec prop. inf.] il est absurde que : Cic. Fin. 2, 93 ; Sull. 37 ; Liv. 37, 52, 10 ‖ quid tam absurdum quam si præco prædicet… ? Cic. Off. 3, 55, qu’y aurait-il d’aussi absurde que le crieur annoncant… ? ‖ absurdissimus Cic. Att. 7, 13, 6.
Absurītānus, a, um, d’Absyra : Plin. 5, 29.
absynthĭum, v. absinthium.
Absyrtĭdes, um, f., îles de l’Adriatique : Plin. 3, 151.
Absyrtis, idis, f., île de l’Adriatique : Mel. 2, 114.
Absyrtus, i, m. ¶ 1 fils d’Æétès, frère de Médée : Cic. Nat. 3, 48 ; Ov. Tr. 3, 9, 6 ¶ 2 fleuve de l’Illyrie ; Luc. 3, 190.
Abudiacum, v. Abodiacum.
Abudius, nom de famille : Tac. An. 6, 30.
Abulites, æ, m., nom d’un Perse : Curt. 5, 2, 8 ; 5, 2, 17.
ăbundābĭlis, e, pléthorique : Cass.-Fel. 84, 17.
ăbundans, tis ¶ 1 part. pr. de abundo ¶ 2 adj. a) qui déborde : Lucr. 1, 282 ; Plin. 2, 227 ; [fig.] Cic. Rep. 2, 34 ; b) qui est en abondance, à profusion, surabondant : Cic. Quinct. 40 ; Fin.[1] 2, 111 ; c) qui a en profusion, riche : Cic. Phil. 2, 66 ; d) riche en [avec abl.] : bellicis laudibus Cic. Off. 1, 78, riche en gloire guerrière, cf. Rep. 2, 11 ; [avec gén.] via omnium rerum abundans Nep. Eum. 8, 5, chemin offrant de tout en abondance, cf. Virg. B. 2, 20 ‖ -tior Cic. Pis. 69 ; -tissimus Rep. 2, 34.
ăbundantĕr, abondamment, avec abondance : Cic. de Or. 3, 53 ‖ -tius Cic. Top. 41 ; -tissime Plin. 5, 57.
ăbundantĭa, æ, f. ¶ 1 abondance : Cic. Agr. 1, 18 ; 2, 97 ; Br. 320 ; Læ. 87, etc. ‖ ingenii Cic. Ac. 1, 18, richesse de génie ¶ 2 richesse, opulence : Cic. Cat. 2, 10 ; 2, 130 ¶ 3 [rhét.] surabondance, prolixité : Quint. 12, 1, 20, cf. Cic. Opt. 8.
ăbundātio, ōnis, f., débordement d’un cours d’eau : Plin. 3, 121 ; Flor. 2, 13, 26.
ăbundē, ¶ 1 abondamment, en abondance : Cic. CM 48 ; Div. 2, 3 ; Fam. 10, 23, 6 ; alia omnia abunde erant Sall. J. 63, 2, il avait abondamment toutes les autres qualités ‖ suffisamment : ad beatam vitam præcepta abunde sunt Sen. Ep. 95, 6, pour faire le bonheur les préceptes suffisent ; abunde magna præsidia Sall. J. 14, 18, secours suffisamment grands, cf. J. 1, 3 ; Sen. Clem. 1, 13, 4 ; abunde est [avec inf.] Sen. Ep. 40, 6, c’est bien assez de, cf. Ben. 7, 25, 2 ; abunde est, si Plin Ep. 7, 2, 3, c’est bien assez si, que, cf. Pan. 44 ; Sen. Contr. 10, 5, 15 ¶ 2 [avec gén.] assez de : Virg. En. 7, 552 ; Plin. 25, 25 ; Quint. 10, 1, 94 ; Gell. 7, 8,[2] 4.
ăbundo, āvi, ātum, are, int. ¶ 1 déborder : Liv. 5, 15, 11 ; 30, 38, 10 ; Sen. Nat. 4, 1, 1 ; Virg. G. 1, 115 ¶ 2 être en abondance : quæ de terris abundant Lucr. 5, 920, les productions qui viennent du sol en abondance, cf. Liv. 2, 41, 9 ; Sen. Marc. 33, 3 ; Helv. 18, 6 ¶ 3 avoir en abondance, être abondamment pourvu de : [avec abl.] equitatu Cæs. G. 7, 14, 3, être abondamment pourvu de cavalerie, cf. Cic. Rep. 2, 26 ; Tusc. 5, 44 ; Off. 2, 13 ; etc. ; villa abundat porco, lacte, caseo, melle CM 56, la maison de campagne a en abondance les porcs, le lait, le fromage, le miel ‖ [avec gén.] Lucil. 308 ; Manil. 2, 600 ¶ 4 [abs.] être riche, être dans l’abondance : Cic. Par. 49 ; Læ. 23 ; Att. 1, 4, 3 ; 15, 15, 3 ¶ 5 [Dig. avec acc.] excéder, dépasser.
ăbundus, a, um, abondant : Gell. 1, 2, 2.
Aburas, v. Abora.
Aburius, ĭi, m., nom d’h. : Liv. 39, 4, 3.
Abusina, æ, f, ville de Vindélicie : Anton.
ăbūsĭo, ōnis, f. (abutor) ¶ 1 [rhét.] catachrèse : Her. 4, 33, 45 ; Cic. Or. 94 ; Quint. 10, 1, 11 ¶ 2 abus : Eccl.
ăbūsīvē, ¶ 1 par catachrèse, métaphoriquement : Quint. 8, 6, 35 ¶ 2 de façon insolite, abusive : Mamert. An. 1, 6 ; Amm. 24, 4, 19.
ăbūsīvus, a, um, employé de façon abusive : C.-Aur. Ac. 1, pr. 14.
ăbūsŏr, ōris, m., qui abuse, dissipateur : Salv. Gub. 8, 4.
ăbusquĕ, prép. abl. = usque ab, depuis : abusque Pachyno Virg. En. 7, 289, depuis le promontoire de Pachynum ; Oceano abusque Tac. An. 15, 37, depuis l’Océan ; Tiberio abusque Tac. An. 13, 45, depuis Tibère.
1 ăbūsus, a, um, part. de abutor.
2 ăbūsŭs, ūs, m., utilisation d’une chose jusqu’à son épuisement, consommation complète : Cic. Top. 17.
ăbūtendus, a, um, dont on peut abuser : Suet. Galb. 14.
ăbūto, ĕre, v. abutor ➸.
ăbūtor, ūsus sum, ūti I [arch.] tr., user jusqu’à consommation, jusqu’à disparition de l’objet, épuiser, consumer : caseum Cat. Agr. 76, user complètement le fromage ; aurum Pl. Bac. 359 ; rem patriam Pl. Trin. 682, dissiper une somme d’or, son patrimoine ; operam Ter. And. 5, consumer son activité, perdre son temps, cf. Sall. C. 13, 2.
II int. ¶ 1 se servir pleinement de, user librement de, employer complètement : sole Cic. Att. 12, 6, 2, user librement du soleil ; his festivitatibus insolentius Cic. Or. 176, employer ces agréments du style avec une liberté un peu excessive; proœmio Cic. Att. 16, 6, 4, utiliser un préambule [de façon definitive, une fois pour toutes] ; otio Cic. Rep. 1, 14, employer entièrement ses moments de loisir ¶ 2 user [en faisant dévier l’objet de sa destination première] : sagacitate canum ad utilitatem nostram Cic. Nat. 2, 151, faire servir à notre usage le flair des chiens, cf. Lig. 1 ; Mil. 6 ; Verr. 3, 61 ; Inv. 2, 24 ‖ verbo Cic. de Or. 3, 169, faire un emploi détourné d’un mot, cf. Or. 94 ; Part. 17 ; Leg. 1, 45 ;