Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/178

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tait l’indécision de son caractère. D’ailleurs, pouvait-il s’engager sans consulter son digne confident ? Et puis, l’amour, l’espoir qui naissait dans son ame, tout lui disait qu’il ne devait pas se liguer avec les ennemis de celle qu’il aimait.

Tourmenté du désir de se venger de Clodomir en portant le trouble dans l’ame de la reine, en s’en faisant aimer, il veut encore lui inspirer de la haine pour son époux ; transporté de fureur, il se rend au palais, espérant que la vue d’Ingonde dissipera l’amertume dont son cœur fut abreuvé. Là, il attend que la foule des courtisans se soit éloignée : alors il s’approche, voulant connaître le sort qu’elle lui réserve, et mettre un terme à l’anxiété qu’il ressent depuis leur dernière entrevue. Sa figure