voulait qu’on lût, urines rendues avec douleur, οὖρα ἐπίπονα. L’auteur du commentaire sur les Aphorismes, attribué à Oribase, nous apprend que Rufus avait divisé ce traité en quatre sections, et Soranus en trois[1]. On peut croire, d’après cette remarque, que Soranus (le commentaire ne dit pas lequel) avait aussi fait quelque travail sur les Aphorismes ; il ne reste aucune trace de ce travail, s’il a existé.
Malgré les divisions, les coupures différentes, les Aphorismes se sont toujours suivis dans le même ordre : Marinus en fournit une preuve. Dans la septième section, au lieu de : dans les brûlures considérables, les convulsions où le tétanos est fâcheux, Marinus lisait : dans les blessures considérables, ajoutant que l’aphorisme suivant justifiait cette leçon[2]. En effet, l’aphorisme suivant est relatif aux blessures, et il a conservé la place qu’il avait du temps de Galien et de Marinus. Or, celui-ci est antérieur d’une cinquantaine d’années au médecin de Pergame, qui a laissé les Aphorismes dans l’ordre où ils étaient avant lui. Marinus a été célèbre par ses travaux anatomiques ; il paraît n’avoir commenté que les Aphorismes d’Hippocrate. Galien le cite un peu plus loin, au sujet d’un aphorisme difficile à interpréter[3].
Quintus fut disciple de Marinus[4], et très versé dans l’anatomie[5] ; il est cité comme ayant commenté les Épidémies et les Aphorismes. Galien fait peu de cas du commentaire de Quintus. Ce dernier, en effet, d’après la seule ligne qui nous