Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/272

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maintenant du chiffre de Vacquerie qu’il me faudrait le détail pour savoir ce qui est là-dedans au compte de ma femme et ce qui est au mien. Si Vacquerie a ce détail encore sous la main, soyez assez bon pour le prier de me l’envoyer. Si cela lui coûte le moindre effort de recherche ou de mémoire, qu’il n’en fasse rien. Peu importe après tout. Ce que je perdrai, ma femme le gagnera. Petit malheur, comme vous voyez.

J’ai écrit à Vacquerie qu’il s’était mépris au sujet de ma lettre à Alex. Dumas. On y a voulu voir ce qui n’y était pas. Rectifiez, je vous prie, dans l’occasion, les fausses idées à ce sujet.

Le succès du pendu nous paraît être dans le fac-similé. Recommandez-le bien à Paul Chenay.

Avez-vous connaissance d’une série charmante d’images sur La Légende des Siècles signées Marcellin et publiées dans le Journal amusant ? Pourriez-vous me les envoyer ?

À vous. Con todo mi alma.


Au même[1].


7 février.

Je ne veux pas tarder une minute à vous remercier de la bonne nouvelle. Oh ! que ce sera charmant de vous avoir dans un mois ! quel doux printemps vous allez nous faire, et comme ce sera vrai, dans cette minute-là, que c’est Paris qui est l’exil !

Je vous accuse réception de la lettre, du paquet et du livre de MM. de Goncourt. J’en ai déjà lu quelques pages qui me paraissent d’un très charmant style. J’ai reçu aussi la quittance des 618 fr. — Seriez-vous assez bon pour transmettre ces quatre lettres (je ne sais pas l’adresse de Guérin). Ma femme est près de vous en ce moment, mais nous n’aurons rien à lui envier dans un mois.

Tuus.

Je suis de votre avis quant au roman[2].


À Auguste Vacquerie[3].


H.-H., 9 février.

Cher Auguste, je ne saurais vous dire combien je suis touché de tout ce que vous faites pour Chenay, pour John Brown, et pour Charles, c’est-à-dire pour moi.

  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.