Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/79

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gent que j’avais sur moi, et ce dernier moyen de séduction ayant achevé de le déterminer, je m’affublai de sa veste grise et de son accoutrement complet. Ainsi déguisé, je parvins jusqu’aux portes du parc de mon ami, et lui fis dire qu’un pauvre paysan demandait à lui parler. Dallainval avait un bon cœur ; il pensa que c’était un malheureux qui avait besoin de ses secours, et, sans balancer, il suivit les pas du messager que je lui avais adressé. Quoi, me dit-il, mon cher Firmin, en me sautant au col, c’est vous que je trouve dans cet équipage ! que signifie ce travestissement ? Je m’empressai de satisfaire sa curiosité, et je lui