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le secret de l’île.


Je suis encore bien faible, mon pauvre Pencroff ! (Page 491.)

pouvant surprendre par la brusquerie de leur attaque et ne pouvant être surpris.

Cyrus Smith s’arrangea donc de manière à vivre au corral, dont les approvisionnements, d’ailleurs, pouvaient suffire pendant un assez long temps. La maison d’Ayrton avait été pourvue de tout ce qui était nécessaire à la vie, et les convicts, effrayés par l’arrivée des colons, n’avaient pas eu le temps de la mettre au pillage. Il était probable, ainsi que le fit observer Gédéon Spilett, que les choses s’étaient passées comme suit : les six convicts, débarqués sur l’île, en avaient suivi le littoral sud, et, après avoir parcouru le double rivage de la presqu’île Serpentine, n’étant point d’humeur à s’aventurer sous les