Page:Julien Delaite - Glossaire des jeux wallons de Liège (BSLLW, t. 14 (s. 2), pp. 127-174), 1889.djvu/20

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le joueur touché le dernier par la personne qui compte a l’côp, l’autre a l’ pêle.

Côp d’ grâce. Une bille rendue par le gagnant au joueur ruiné (raspiné).

Côp d’ botte. Faute du jeu du saut de mouton qui consiste à frôler l’extrémité postérieure du cheval abaissé.

Côper ou à l’ cope (J. â). Le chat coupé. Ce jeu diffère des pouce en ce que le trimeur doit poursuivre une personne qu’il désigne à l’improviste jusqu’à ce qu’une autre passe entre poursuivant et poursuivi, et lance, par ce fait, le chat à ses trousses. Quand le coupeur est touché, il devient chat, et ainsi va la partie. Parfois l’on n’ose couper que si le poursuivi crie : dè l’ char ! dè l’ char ! J’ajoute que cette règle est rarement observée.

Côper. Couper. Terme de jeu de cartes.

Côper l’ coide. Couper la corde. Terme du jeu de l’oie.

Côper l’ pièrsin. C’est, dans le jeu de la savatte qui rôle, se précipiter au-dessus de ses amis pour saisir la savatte de l’autre côté du cercle, chose défendue par la règle du jeu.

Côper l’ tièsse â coq. Couper la tête au coq, ce que le joueur doit faire, les yeux bandés, et au moyen d’un vieux sabre ou d’une barre de fer.

Cori d’vins lès sèche. La course aux sacs. Le titre explique suffisamment le jeu.

Corrîhe. Fouet.

Couroubèt. Culbute.

Coupèrou. Culbute.

Coupèrou d’ mam’zèlle. Se fait dans l’autre sens de la culbute ordinaire. Sur un talus gazonné, en pente, l’amateur se couche sur le dos, la tête en bas, et se jette les jambes par dessus la tête.