Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/177

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

BOL

CODp de rhfvonx ou i !c poils. JiUveg iñd hù dnou, ils sont chpvfliis lims I(>st1<>ux. Etir zat vlhek en dcûz Ivki’ad da ober, il sVsl fait faire un hnbitlmil velu. Hors de Léon, bli !oUek(de 2syll., fcM-oup/.-).

lîi. tVEN. Voyez I>LÉÔ.

Blîm ou üLi. Ñ, adj. Vif. Dispos. Ah-rlc. Eveillé. Ce mot est du dialecte de Tréguicr. Voyez lîÉo, premier arlirlc.

^lÎN, s. m. iioul. Exlréraité. Pl. eu. Dalc’hct-lwn dré enn dcii i//n, tenez-le par les deux bouts. Ce mol est du dialecte de annes.

— En Tréguicr, bien ; en Galles, blaen. H. V Voyez 1’E^N.

ÏJli. ngadel, s. m. Clignement. Action de cligner, de bigler, de guigner. l’I. eu. Er bliñgndel en dez gri’d d’ein, il m’a fait un clignement. Ce mot est du dialecle de Vannes. l’iiNGEiN, V. n. Cligner, fermer l’ceil à de mi. Piigler. Guigner. Loucher, avoir la vue de travers. Part. et. Ne tar k<’d rfeu c’fii’r hcb bliñgein, il ne dit pas deux mois sans cligner. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez GwiLc’ii., deuxième arlicle.

Bli. ñchen (par ch, français), s. f. Cime. Sommet. Sommité. Bout. Éxircmité. Pointe. Pl. bliñchenniiu. JSliei) gwélit-hu ked uar bUñchen ar mène : ? ne le voyez-vous pas sur la cime de la montagne. Voyez Lein, 1"’ art.

  • Rlioi’z, s. m. Ecorce de l’avoine moulue.

Je ne connais ce mot que par le liictionnairc de l. c Pelletier. Voyez Usien

Bi. izEN, s. f. An. Année. /V6 i/iïfn, chaqne année. Enn dei :-nia penn blizen, aujourd’hui ou d’aujourd’hui en un an. >oyez Bloaz et Bloavez.

Elizir, a<Ij. Délicat. Difficile. Qui ne mange pas de tout. Qu’il n’est pas aisé de contenter. Ker blizig en, na ouzetir pe’ird rei d’ézhi da zibri, elle e.’t si délicate, si difficile, qu’on ne sait ce que lui donner à mangi r. TÎLOA. Voyez Bioaz.

Bloasiad (do -2 syll., blna-siad), adj. cl s. m. Agé d’un an. Celui qui est âgé d’un an. Pour le plur. du sibst., bhazidi. Eur bugel bloasiad é deûz, elle a un enfant d’un an., lr vloazidi zôkiH na wéllFil kél kéineñl-sè, ceux qui n’ont qu’on an ne verront même pas cela. rÎLOAVEz ;de2 s)ll., i !oa-rfr), ou Blavez, S. m. Année. l, a durée d’un an. Pl. bloaiésiou ou blave’siou (de 3 syll., bloa-vê-siou ou bUivc siou]. nioarezmdd d’é-hoc’h digañd Doué, je vous souhaite une bonne année de la pari de Dieu. A rhavez e hloavez, d année en année. En Vannes, /)i’éoi(ec7t. Pl. eti. I’loaz, s. m. Au, le temps que le soleil mol à parcourir le zodia pic, et qui est composé de douze rriois. Pl. bUnisiou (de 2 syll., bluasiou). E pàd eur bloaz ounn choumet gañtho, j’ai demeuré un an avec eux Duouzék vloaz krenn, douze ans accomplis. En Corn., on dit blita, Pl. bloaio ; en Irég., bla, Pl. blttio : en Vatmes, biné et blc, pl. bléicu. — En Galles, blihiez. II. V,

rÎLOAZiEK (de 2 S)., bloa-siek), adj. An-BOR 1 5 1

nuel. Qui dure or. an. Qui rcvienl tous les ans-Eul louzanuen vloazieg eo, c’est une plante annuelle. Lnr gwir bloazitk, in droit annuel.

  • Bloka, s. f. Grappe. Tout assemblage de

grains. Pl. mi. H. V.

Ptôn, adj Mou. rendre. Délicat. Xékétblâd awatc’h héman, celui-ci n’est pasassez tendre. Blooa, v. a. et n. Ani’illir.. 4llendrir. S’amollir. S’attendrir. Part. tl. Ué liôda a re’àd A-elsé, àcccUc façon ous l’amollirez. Bloda n rai gañdannamzer,’s :Mi ndi ira avec le temps. liLODADCR, s. m. Amolli.’-sement. Attendrissement. Action d’amollir, d’attendrir. BLÔDDEn, s. m. Mollesse Délicatesse. Tendreté. Tendresse. Et.’. t des corps mous, tendres. Dloc’h, adj et adv. Tool. Tout onlier. Total. ’tout ensemble. Totalement Entièrement. Ilhc’h, pé nélrd, loul ou rien. Ce mot est du dialecle de Vannes. — Dimirjutif ft/oc’/ii/ ;. Les N’annetais sont surnommes ft/or’Ai/r parce qu’ils r<jnt souvent ; la bouche. IL V. Voyez iloLt. ]'to>EK, s. m. Sain -doux. Oing. Graisse de porc fondue. Woncf/cn, fém, une masse ou un pain de cette graisse. Likid eunn tamm blvncg er zouben, mettez un morceau de saindoux dans la soupe. En Vannes, bronnek cl hronnvgen.

JJlonek-vôr, s. m. C’est un pgisson de mer ressemblant à une pelilc raie, mais sans eonsislance : il semble llotter plitiol que nager. BUmégen-rôr, f., un seul de ces poissons. PiLONEK zEnô, S. m..

hiir, le bois tendre

et blanc qui est entre l’écorcc et le tronc. Voyez Gmiñen et Gwenn-goad.

JJLo. Ns ou Blo. nsadlr, s. m. Meurtrissure. Contusion. Marque livide d’un coup donné sur la rhair. Pl. ou. Meûr a rions en deûz uar ^’ gorf, il a plusieurs meurtrissures sur le corps. En Vannes, i(osc’rfc7i. Vojez Kbo. ndu. ISlo. vsa, v. a. Meurtrir, faire une ou plusieurs cuiilnsions. Part. et. liloñsed holl eo hé vnrsed, sa cuisse est toute meurtrie. En Vannes, biosein.

Blcnsadir. Le même que bloñs.

Blo. nséhez. Le même que bloñs.

PiLcNTEK, s. ra_. Lochede mer, poisson gias et délicat V. bloñU’ged. On dit aussi loñtek. Blosaat, v. a. et n. Emolter, briser les molles de lerre avec une herse, un rouleau. etc. Part, blnséet. Ce mot est du dialecle de Vannes. Voyez Diboclouuenna.

]ii. osEiN. Voyez Ijlo. nsa.

r)LosÉnKc’ii. Voyez Blo. ñs.

lîLoiÉ, s. m. Peloton, espèce de boule que l’on (orme en dévidant du lil, de la l.. ine, etc. Pl. bloitémi. Réd eo pràta eur btom’ ncùd glnan, il faut acheter un peloton de laine. Le P. Grégoiie ccril ploué ; pour moi, je ne puis décider lequel est le radical, mais j’ai toujours enleiidu prononcer bloué. — Hors de Léon, hloé. IL V. Voyez Pkllbn. lÎLoiÉA, v. a. Pelolonuer, melire en peloton. Part, bloui’el. lialz a neiid hoc’h eûz c’hoaz da vlouéa. vous avez encore beaucoup de lil à pelotonner.