célestes, nous la montre plus sensible encore dans la loi qu’il a donnée à son
peuple.
2o De l’éloge de Dieu, l’Ecclésiastique passe à celui de ses saints, dans le morceau que le texte grec intitule : Hymne des pères, c’est-à-dire en l’honneur des patriarches et des saints de l’Ancien Testament, xliv-l.
3o Une prière duale, li, remercie Dieu de tous les bienfaits que l’auteur en a reçus, et spécialement du don de la sagesse. Quelques critiques ont pensé que cette prière était l’œuvre du traducteur grec, comme le prologue, et c’est probablement là-dessus que s’est appuyée la Synopsis Scripturæ Sacræ, pour avancer que le traducteur, comme l’auteur de l’Ecclésiastique, s’appelait Jésus, fils de Sirach, mais on n’a aucune raison de refuser à l’auteur primitif la composition de ce morceau [1].
- ↑ Le texte hébreu de l’Ecclésiastique, qui était perdu quand M. Glaire a publié sa traduction, vient d’être en grande partie retrouvé.