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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

reconstruction de la nef de l’église Saint-Thomas, de Strasbourg ; il cumulait les fonctions de receveur de la fabrique et d’architecte de l’église. Burcard n’acheva pas son œuvre, ce fut Jean Erlin qui y mit la dernière main vers 1330. En 1311 il avait fondé, pour le salut de son âme et de celle de sa femme Gertrude, deux autels établis sous la tour du nord ; c’est là que les deux époux furent enterrés et que reposent peut-être encore leurs cendres. (Schnéegans, Église Saint-Thomas.)


BUSSIÈRE (Jean) semble avoir été l’architecte du couvent et de l’église des Minimes du Plessis-lès-Tours. Il vivait encore en 1507, époque de la mort de saint François-de-Paule, puisqu’il édifia, avec Michel Marseil, le tombeau de ce saint personnage. (Grandmaison.)



C


CACHANT (Toussaint), architecte chartrain. En 1518, le 4 février, il traita avec les fabriciens de l’église de Poivillier (à 7 kilomètres de Chartres) pour « construire et édifier bien et deuement le cueur de l’église de Poisvilliers à cinq pans et à six pilliers de pierre de taille à cinq vourieres ». etc. (Arch. de l’art fr. t. VIII.)


CAILHON (Jean). Il quitta Paris en 1629 pour se rendre à Auch et continuer les travaux du grand portail occidental de la cathédrale de cette ville, commencés en 1560 par Jean Beaujeu. Un contrat signé le 16 juin de la même année nous fait connaître les conditions imposées à Cailhon