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INTRODUCTION



En demandant un Traité populaire d’Agriculture, le Conseil d’Agriculture de la province de Québec donne une nouvelle preuve de cette vive sollicitude vouée au succès de la plus belle des causes, le progrès agricole ; — en ouvrant un concours général où la compétition aura ses coudées franches, d’où le mérite sortira triomphant avec cette sanction de la victoire qui commande le respect et réveille la confiance, le Conseil d’Agriculture établit nettement, aux yeux de tous, que sa sollicitude est éclairée et que chacun de ses pas est fait dans les sentiers de la justice et du devoir.

C’est être fidèle à sa mission, c’est prouver, en même temps, que l’intelligence, alliée au devoir, sait produire des résultats pratiques que tout le monde accepte, parce que, nés sous ce souffle fécondant, ils se présentent avec des éléments qui en assurent la vitalité.

Le travail que nous offrons aujourd’hui au public doit la vie à cette inspiration généreuse. Il est donc de notre devoir de le dédier aux membres du Conseil d’Agriculture ; c’est avec bonheur que nous nous en acquittons, persuadé que ce travail trouvera dans ceux-là mêmes qui ont présidé à sa naissance heureux appui, intelligente et forte protection. Ces gages assurés de stabilité, ces éléments nécessaires d’une vie