Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/294

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Sois soumise au travail, ô terre, et sois bénie !
Donne à flots tes épis au pain de tous les jours ;
Mais conserve tes bois, sources de l’harmonie,
Et garde aussi tes fleurs, dont vivent les amours.

Par les vertus des morts qu’à tes champs nous donnâmes,
Fais croître la beauté, la sagesse en tout lieu ;
Tu dois nourrir les fruits et les fleurs pour les âmes,
             Et les âmes pour Dieu.