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dépourvues d’un sons déterminé : Je n’ai rien compris à ce drame ; c’est un amphigouri. Quel amphigouri 1 La langue française est éminemment contraire à /’amphigouri métaphysique. (Malte-Brun.) Cette pièce est le plus détestable . amphigouri qu’on puisse lire. (Grimm.) Son goût, quoique sain et sobre en soi, ne l’empêche pas de trouver merveilleux les amphigouris métaphoriques de MM. Talon et de Broussel. (Stc-Beuve.)

— Encycl. Comme exemples du style amphigourique, on a coutume de citer la plaidoirie de Petit-Jean dans les Plaideurs de Racine, le compliment de Thomas Diafoirus dans le Malade imaginaire de Molière, et le jargon que ce dernier met dans la bouche de ses précieuses ridicules. — « Mon Dieu, mes chères, dit Madelon, nous vous demandons pardon. Ces messieurs ont eu fantaisie de nous donner les âmes des pieds, et nous vous avons envoyé quérir pour remplir les vides de notre assemblée. » — « De grâce, monsieur, dit Catbos, ne soyez pas inexorable a.ce fauteuil qui vous tend les bras, il y a un quart d’heure ; contentez un peu l’envie qu’il a de vous embrasser. •

En poésie, le nom ^’amphigouri s’applique a une pièce de vers en pur galimatias. Collé a composé un grand nombre de couplets de ce genre ; il les regardait comme des égarements de sa jeunesse, delieta juventutis, et il n’a admis que le suivant dans le recueil de ses poésies :

Qu’il est beau de se défendre

Quand le cœur ne s’est pas rendu !

Mais qu’il est fâcheux de se rendre

Quand le bonheur est suspendu !

Ce couplet a donné lieu à une anecdote littéraire. Il semble tellement présenter quelque sens, que Fontenelle, l’entendant chanter chez madame de Tencin, crut le comprendre un peu et voulut le faire recommencer, pour le comprendre mieux. Mme de Tencin interrompit le chanteur, et dit à Fontenelle : « Eh I grosse bête, ne vois-tu pas que ce couplet n’est

?ue du galimatias ? — Ma foi ! il ressemble si

brt à tous les vers que j’entends lire ou chanter ici, répondit malignement Fontenelle, qu’il n’est pas surprenant que je me sois mépris. »

AMPHIGOURI (Jeu de l'>, petit jeu de société, qui devient très-amusant lorsqu’il se joue dans une réunion de personnes d éducation et de caractère différents, car le trait et les’naïvetés y provoquent également le rire. Mais il est essentiel qu’une de ces personnes, au moins, joigne a une grande facilité d’invention, a une imagination riche et vive, un talent réel de conteur, car c’est elle seule qui fait presque tous les frais de ce jeu d’esprit, et qui doit amener les incidents, les surprises comiques, par le tour habile de son récit. Les autres n’ont qu’à lui fournir des matériaux et a lui donner la réplique. Chaque joueur, à l’exception du coryphée, se choisit un état, un métier, une profession à sa convenance. Par exemple, l’un dit : Je suis pâtissier ; un second, soldat ; les autres, perruquier, chapelier, marchand de volailles, cordonnier, etc. ; une dame ou une demoiselle sera lingère, fruitière, etc. Le conteur fait alors appel à toute son imagination, et brode une histoire dans le goût de celle qui va suivre. — Chaque fois qu’il suspend sa phrase en regardant un des joueurs, celui-ci doit la compléter aussitôt par le nom d’une chose appartenant à sa profession. S’il hésite, ou s’il nomme deux fois le même objet, il doit donner un gage. — Le conteur commence : « Ce matin on frappe à ma porte ; je me hâte de mettre ma... (d regarde le perruquier, qui dit :) perruque pour aller ouvrir.’ C’était mon cousin et sa femme, deux provinciaux, deux... Cl regarde la fruitière) cornichons, qui arrivaient pour me voir. Mon cousin était abrité par un immense... Ce chapelier) bolivar ; ma cousine était coiffée d’un... Ce soldat) shako. J’étais tellement surpris, que je ne pouvais reprendre... Ce cordonnier) alêne. Mon Dieu ! ns-je, en joignant les... Ce marchand de volailles) abatis, que vous êtes d’aimables... (la fruitière) navets ! Nous nous sautons mutuellement au... Ce perruquier) toupet, et nous nous embrassons. Mon cousin était un drôle de... Ce soldat) pistolet, long et plat comme un... (lalingère) ruban, le nez •’en... Ce cordonnier) forme de... Ce pâtissier) brioche ; ma cousine avait la tournure.gracieuse d’une... (la fruitière) citrouille. Nous sortons. À peine dans la rue, un... Ce soldat) bancal me marche sur... (la fruitière)’oignon. La colère me rendit blanc comme une... (la fruitière) cerne, puis rouge comme de... Ce pâtissier) la farine. J’avais grande envie do lui envoyer un coup de... Ce perruquier) peigne ; mais ma cousine se trouve mal de peur, nous la portons dans un... Ce pâtissier) four pour la rafraîchir, et nous lui desserrons le... (le marchand de volailles) gésier pour qu’elle n’étouffe pas. Mon cousin était furieux ; il voulait se battre avec le maladroit à coups de... (la fruitière) pommes de terre, etc. » On comprend qu’une pareille histoire, au talent près, peut devenir le livre des Mille et une Nuits.

AMPHIGOURIQUE adj. (an-fl-gqu-ri-kerad. amphigouri). Qui aïe caractère de l’am-rphigouri : Style, discours amphigourique. Vers

AMP

AMPHIGOURIQUES. A Ci

que, je vis la vérité sourir (Gilbert.)

S’applique ai

que, et rester, quatorze cents constamment amphigourique, Lyeoph besoin d’un travail qui ne se peut — (Boissonade.)

AMPHIGOURIQUEMENT adv. (an-fi-gou-ri-ke-man — rad. amphigourique). D'une manière amphigourique : Parler amphigouriquement. Il s’est expliqué amphigouriquement.

AMPHIGOURISME s. m. (an-fi-gou-ris-me — rad. amphigouri). Néol. Vice do ce qui est amphigourique ; amour de l’amphigouri.

AMPHIGYNANTHÉES s. f. pi. (an-fi-ji-nanté— du gr. amphi, autour ; gunê, femelle ; anthos, fleur). Bot. Dénomination appliquée à un groupe de la famille des synanthérôos.

AMPHIHEXAÈDRE adj. (an-fi-èk-za-è-dre — du gr. amphi, de part et d’autre, et de hexaèdre). Miner. Cristal qui présente doux hexaèdres en deux sons différents.

AMPHILASIE s. f. (an-ii-la-zî — du gr. amphi, autour de ; /&sios, velu). Bot. Section du genre pétalacte, de la famille des composées.

AMPHILEPTE s. m. (an-ft-lèp-te — du gr. amphi, dos deux côtés ; leptos, grêle, mince). Infus. Genre d’infusoires polygastriques, nus, pourvus d’un intestin avec deux orifices distincts.

AMPHILOCHIE s. m. (an-fi-lo-chî — du gr. amphi, des deux côtés ; locheia, enfantement). Bot. Genre de plantes de la famille des vochysiacées, ne renfermant que deux espèces, propres au Brésil.

AMPHILOME s. m. (an-fi-lo-me — du gr. amphi, autour ; lama, bord). Bot. Genre de plantes de la famille des lichens, caractérisées par des apothécics munies d’un double bord.

ANPHILOPHE s. m. (an-fi-lo-fe — du gr. amphi, autour ; lophos, crête). Bot. Genre de plantes do la famille des bignoniacées, propre a l’Amérique tropicale.

AMPHILOQUE s. m. (an-fi- !oke — n. myth.). Entoin. Genre de coléoptères tétrameres, de la famille des chrysomélines, fondé sur une seule espèce du Brésil.

AMPHILOQUE, fils d’Amphiaraûs et d’Eriphyle, devin comme son père, prit part a la guerre des Epigones^ se rendit au siège de Troie, et, à son retour, fonda avec le devin Mopsus la ville de Mallus en Cilicie. Il eut ensuite dans cette ville un oracle qui était en grande réputation du temps de Pausanias.

AMPHILOQUE (saint), évêque d’Icône, né en Cappadoce, vivait au rve siècle. Il présida plusieurs conciles et écrivit de nombreux ouvrages contre les messaliens, les ariens et autres hérétiques. L’Église célèbre sa fête le 23 novembre.

AMPHILOQOIENS s. m. pi. (an-fi-lo-ki-ain). Géogr. anc. Nom d’un peuple de l’Acarnanie, dans l’anc. Grèce.

AMPHIMACRE adj. et s. m. (an-fi-ma-kre — du gr. amphi, autour ; makros, long). Versif. anc. Se disait d’un pied formé de trois syllabes, dont une brève entre deux longues.

AMPHIMALLE s. m. (an-fi-ma-le — du gr. amphi, autour ; mallos, laine). Antiq. rom. Etoffe de laine épaisse et grossière avant un long poil des deux côtés du tissu, d’où son nom. On s’en servait pour faire des tapis, des vêtements d’hiver, etc.

— Au ive siècle, Coiffure que portaient les diacres.

— Entom. Genre de coléoptères pontamères, famille des lamellicornes, dont les, espèces appartiennent à la France.

AMPHIMAQUE, conduisit une troupe de Cariens au secours de Troie et fut précipité dans le Scamandre par Achille.

AMPHIMÉDON, fils de Mélanthée, un des prétendants de Pénélope, tué par Télémaque.

AMPHIMÉTRIQUE adj. (an-fi-mé-tri-ke — du gr. amphi, autour ; metros, mesure). Minér. Se dit des substances dont les cristaux offrent une incidence égale dans certaines de leurs faces.

AMPHIMIMÉTIQUE adj. (an-fi-mi-mé-ti-ke — du gr. amphi, autour ; mimétés, imitateur). Minér. Nom donné à une variété de chaux carbonatée dont les cristaux sont composés du rhomboïde primitif et de deux dodécaèdres, dont l'un a le grand angle de ses faces égal à la plus grande incidence de ses faces double de la plus petite de celles du primitif.

AMPHINOME s. f. (an-fl-no-me — du gr. amphinômô, je m’agite en rond). Annél. Genre d’annélides renfermant plusieurs espèces, dont une seule, Yamphinome errante, habite les mers d’Europe.

AMPHINOMÉES s. f. pl. (an-fi-no-môrad. amphinomé). Annél. Famille des amphinom.es.

AMPHINOMIE s. f. (an-fi-no-mî — du gr. amphi, adv. de doute, nomos, loi, règle).Bot. Genre de plantes rapporté avec doute par de Candolle a la famille des légumineuses, et


fondé sur une seule espèce, indigène du cap de Bonne-Espérance.

AMPHINOMUS. V. AnapiUS.

AMPHIODON s. m. (an-fi-o-don — du gr. amphi, autour ; odous, odontos, dent). Ichth. Genre de poissons de la famille des clupéoïdes, à dents nombreuses, coniques et pointues,

AMPHION s. m. (an-fi-on-du gr.amphion, manteau). Crust. Genre de crustacés de 1 ordre des stomapodes, dont la seule espèce connue a été recueillie en. haute mer dans l’océan Indien.

— Entom. Genre de coléoptères tétrameres, famille des longicornes, tribu des If—’""»* fondé sur une seule espèce, l’amphi. delettes, de Colombie.

AMPHION, musicien grec, fils d'Antiope et de Jupiter. Apollon lui fit présent d’or. Aidé de son frère Zéthus, il s’empara de la ville de Thèbes pour venger les injures faites à leur mère, et bâtit alors les remparts, dont les pierres, suivant les récits des poètes, venaient se placer d’elles-mêmes au son de sa lyre. Amphion était l’époux de cette malheureuse Niobé, dont les quatorze enfants furent tués à coups de flèches par Apollon. Comme Linus, comme Orphée, Amphion était sans doute un de ces civilisateurs qui ont policé les hommes et leur ont donné des lois dans les premiers siècles du monde. Suivant plusieurs mythologues, le pouvoir merveilleux de sa lyre n’était autre que les accords harmonieux qui charmaient les ouvriers chargés de bâtir les remparts, et leur faisaient oublier leurs fatigues. Quoi qu’il en soit, cette lyre est restée célèbre, et sert à caractériser poétiquement la

grec, fils d’Antiope et fit présent d’une lyre

s’accomplit un travail peu pli

le Scamandre par Achille.

facilité avec laquelle pénible :

« Vous trouverez les Délices agréables qu’elles n’étaient, vous logé et nous tâcherons de vous faire les honneurs de la maison mieux que nous n’avons jamais fait. J’ai bâti un château dans le pays de Gex, mais ce n’est pas avec la lyre d’Amphion ; son secret est perdu. Je me suis ruiné pour avoir eu l’impertinence d’être architecte. » Voltaire. (Lettres.)

« La parole de M. Berryer, ce sont toutes les splendeurs à la fois, le résumé de tous les éléments qui constituent l’orateur. C’est cette puissance de talent a. laquelle, dans l’antiquité, tout obéissait. La parole de M. Berryer aurait créé un peuple, comme Amphion bâtissait des villes. » M"»s Swetchine.

« On se souvient de la folle joie des philosophes en voyant le succès de leurs livres, la foule des conversions et l’unanimité des -suffrages. Ils en furent éblouis au point de croire qu’à leur voix les peuples se mettraient en mouvement, -comme les pierres de Thèbes aux accents d’Amphion. » Rivarol.

« Paris semble à mes yeux un pays de romans : J’y croyais, ce matin, voir une lie enchantée ; Je la laissai déserte, et la trouve habitée ; Quelque Amphion nouveau, sans l’aide des maçons, En superbes palais a changé ses buissons. •

Corneille.

AMPHIONYQUE s. m. (an-fi-o-ni-ko — du gr. amphi, des deux côtés ; onux, onuchos, ongle). Entom. Genre de coléoptères tétrameres, de la famille des longicornes, renfermant de nombreuses espèces toutes exotiques.

AMPHIPHAGIE s. f. (an-fi-fa-jî — du gr. amphi, l’un et l’autre ; phagà, je mange). Aptitude à se nourrir de toutes sortes d’aliments.

AMPHIPNEUSTE adj. (an-fi-pneu-ste — du gr. amphi, des deux cotés ; pneâ, je respire). Zool. Se dit des animaux qui respirent en même temps par des branchies et par des poumons.

— s. m. pi.. Erpét. Tribu de la classe des reptiles, comprenant ceux qui ont deux appareils respiratoires.

AMPHIPODE adj. (an-fi-po-de — du gr. amphi, doublement ; pous, podos, pied). Zool. Qui a deux sortes de pieds, au moyen desquels il saute et nage à volonté. t

— s. m. pi. Classe de crustacés entomostracés édriopnthalmes, c’est-à-dire à yeux sessiles, et dont la plupart sautent et nagent avec facilité, mais toujours du même côté : Les amphipodës sont de petits crustacés aquatiques et terrestres..(Guerin.)

— Encycl. Les amphipodës ont toujours le thorax divisé en six ou sept segments, et l’abdomen en six ; leurs pattes-mâchoires sont réunies sur une base commune et constituent une espèce de lame sternale. Les pattes ambulatoires sont au nombre de sept paires, et, à l’exception des deux premières paires et quelquefois des dernières, ils portent des appendices membraneux suspendus sous le sternum. La tète est presque toujours distincte du thorax et a quatre antennes. La femelle porte ses œufs sous la poitrine, entre des écailles qui forment une sorte de poche, et les petits restent attachés au corps de la mère jusqu’à ce qu’ils aient acquis assez de forcepour aller eux-mêmes chercher leur nourriture. — En général, les amphipodës vivent en société ; quelquesruns sont parasites. Presque toutes 1er espèces sont maritimes, mais plu-


sieurs peuvent vivre a terre pendant un certain temps ; un petit nombre de ces espèces habitent les eaux douces. — Ce groupe renferme, entre autres genres, les crevettes, les leucothoés, les talitres et les orchesties, vulgairement appelés puces de mer ; les corophies, les cérapes, les atyles, les hypéries, les anchylomères, les phronimes, etc.

AMPHIPODIFORME adj. (an-fi-po-di-forme—de amphipode et forme). Entom. Se dit des larves hexapodes, herbivores, qui, avec de longues antennes, ont un corps court, comprimé et sauteur.

AMPHIPOGON s. m. (an-fl-po-gon — du gr. amphi, autour ; pogân, barbe). Bot. Genre de plantes de la famillo des graminées, originaires de la Nouvelle-Hollande.

AMPHIPOLES s. m. pl. (an-fi-po-le — du gr. amphipoleà, je veille sur). Antiq. gr. Nom de magistrats de Syracuse qui furent institués par Timoléon, après l’expulsion do Denys lo Tyran, et qui gouverneront pendant trois cent ans.

AMPHIPOLIS, ville de l’anc. Macédoine, sur le Strymon. patrie du critique Zoïle. Thucydide fut exilé pour n’avoir pas su la défendre contre les Lacédémoniens.

AMPHIPOLITAIN, AINE s. et adj. (an-fipo-li-tain, è-ne). Géogr. anc. Habitant d’Amphipolis en Macédoine ; qui appartient à Amphipolis ou à ses habitants.

AMPHIPORE s. m. (an-fl-po-re — du gr. amphi, des deux côtés ; poros, ouverture). Annél. Genre d’annélides, de la famille des gyratriciens : X’amphiporb blanchâtre habite la mer liouge.

AMPHIPRION s. m. (an-fi-pri-on — du gr. amphi, autour, double ; priân, scie). Ichth. Genre de poissons do la famille des seiénoïdes, originaires de l’Inde : Les amphiprions se nourrissent d’herbes marines, (Valenciennes.)

AMPHIPROSTYLE s. m. et adj. (an-fi-prosti-le — du gr. amphi, do part et d’autre ; pro} devant ; stulos, colonne). Antiq. Nom donne h certains temples ou à des édifices qui avaient un portique ouvert et s’avançant en saillie à chacune de ses extrémités : Comment concevoir qu’on fasse d’un temple amphiprostyle et périptère la paroisse.du premier arrondissement ? (Vitct.)

AMPHIPTÈRE s. m. (an-fl-ptè-re — du gr. amphi, de deux côtés ; pteron, aile). Blas. Serpent qui a deux ailes. Le Camoêns : d’azur, à un amphiptôre d’or essorant entro doux montagnes d’argent.

AMPHIPYRE adj. f. (an-fi-pi-re —du gr. amphipuros ; forme de amphi, de deux côtés, et pur, feu). Myth. Epithôte de Diane représentée avec une torche dans, chaque main.

— s. m. Entom. Genre d’insectes lépidoptères, de la famille des nocturnes.

AMPHIPYRIDES s. m. pl. (an-n-pi-ri-de — rad. amphipyre). Entom. Tribu de lépidoptères nocturnes.

AMPHIRHAPIS s. m. (an-fi-ra-piss — du gr. amphi, autour ; rhapis, verge, baguette). Bot. Genre de plantes de l’Inde, de la famille des radiées, qui ont une grande ressemblance avec nos plantes appelées verges d’or.

AMPHIRHOÉ s. f. (an-fi-ro-é — n. myth.). Zooph. Genre de polypiers flexibles de l'ordre des corallinées.

AMPHIRHOÉ, une des Océanides.

AMPHIRRHEUX, EUSE adj. (an-fir-reu euze). Techn. Se dit de la partie sur laquelle se dévide la corde d’une machine dont on se sert pour lever des fardeaux. || S’empl. aussi comme subst. masc.

AMPHISARQUE s. m. (an-fi-zar-ke — du gr. amphi, autour ; sarx, sarkos ; chair). Bot. Fruit sec, indéhiscent, ligneux à l’extérieur et pulpeux à l’intérieur, tel que celui du baobab.

AMPHISBÈNE s. m. (an-fi-sbè-ne — du gr. amphi, des deux côtés ; bainô, je marche). Nom donné par les anciens a un serpent auquel ils attribuaient la faculté do marcher en avant et en arrière.

— Erpét. Genre de reptiles ophidiens, non venimeux, de la tribu des doubles marcheurs, ayant le corps cylindrique, la tête obtuse, arrondie, couverte d’écailler, les yeux à peine visibles.

— Blas. Serpent ailé dont la queue est terminée par une tête, de manière qu’il semble pouvoir marcher dans deux directions, en avant et en arrière.

AMPHISBÉNIEN, IEHNE adj. (an-fi-sbéni-ain, è-ne — rad. amphisbèné). Erpét. Qui ressemble à l’amphisbène.

— s. m. pi. Famille de l’ordre des ophidiens, établissant le passage entre ceux-ci et les sauriens apodes ou les orvets.

AMPHISBÉNOÏDE adj. (an-fi-sbé-no-i-dede amphisbèné, et du gr. eidos, formo, ressemblance). Erpét. Syn. de amphisbénien.

AMPHISCEPS s. m. (an-flss-sèpss — du gr. amphi, autour ; skepê, enveloppe). Entom, Genre d’insectes hémiptères do la famillo des cigales.

AMPHISCIENS s. m. pi. (an-fiss-si-aindu gr. amphi, des doux côtés ; skia, ombre). Géogr. astron. Se dit des habitants de la zono torride, qui voient leur ombre tantôt au sud,