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obtint, en l’an III, le commandement en chef de l’armée des côtes de Cherbourg, occupa, l’année suivante, le ministère de la guerre, pendant quatre mois et obtint ensuite l’ambassade de Constantinople, qu’une mort pré longtçmps pour les intérêts et l’honneur de la

AUBERT I.E M)HE, jésuite belge et savant littérateur, né en 1573, mort en 1646. Il était doyen de l’église d’Anvers et contribua beaucoup à rendre les jésuites maîtres de l’enseignement dans les Pays-’Bas. Il a publié : Elogia belgica ; Ribliotheca ecclesiasttca ; un Catalogue des manuscrits des bibliothèques des Pays-Bas, ainsi que divers autres écrits. AUBERT-ROCHE (Louis), médecin français, né au commencement de ce siècle. Il s’est spécialement occupé de la peste, qu’il a étudiée en Orient, et dont il nie la contagion. Il a, en conséquence, fait tous ses efforts pour faire réduira les quarantaines, si nuisibles merce de la France avec l’Orient, le plus important a pour titre : De la pi typhus d’Orient, documents et observations recueillies en Italie, en Égypte, etc., Paris, 1840. A-UBERT DE V1TI ! V (Kranç.-Jean-Philibert), économiste et littérateur, né à Paris en 1765, mort en 1849. En 17R9, il publia un écrit politique qui fit quelque sensation, Rousseau à •l’Assemblée nationale, puis des Études sur l’éducation ; reinplitdes fonctions administratives sous le Directoire et l’Empire, et se livraensuite entièrement aux lettres. Il a fait beaucoup de traductions de l’anglais et de l’allemand. Parmi ses ouvrages originaux, on cite : Recherches sur les vraies causes de la misère et de la félicité publique ; Essais d’économie politique et sociale ; un grand nombre d’articles dans le « Dictionnaire de la Conversation, etc.

Auberi (Madame), comédie-drame en quatre actes, en prose, par M. Édouard Plouvier, représentée pour ta première fois sur le théâtre de l’Odéon, en mars 1865. Depuis quinze ans bien des Madeleines sont venues au théâtre exhiber devant le public leurs cer’ tifioats de repentir. Comme toujours, le public s’est d’abord montré quelque peu incrédule, — puis a fini par se montrer d une excessive indulgence, et la rédemption des pécheresses du demi-monde est devenue & la mode. M. Plouvier, que le Fils naturel de M. Dumas fils empêchait sans doute de dormir, a voulu démontrer au public qu’il ne lui avait manqué que de songer le premier a un pareil sujet de comédie, et il a fait, à son tour, Madame A ubert, c’est-à-dire l’histoire d’une tille entretenue, qui, devenue mère, renonce à sa vie de plaisirs et de débauches, et quitte le nom de Flora, son nom de courtisane, pour celui de M""= Aubert, sous lequel elle donne des leçons de piano pour vivre. Elle était riche pourtant des dépouilles de bien des amants, mais elle n’a rien voulu garder d’une pareille fortune, si ce n’est un mince capital qu elle a placé sur la tête de son fils Georges,.confié par elle aux soins du notaire Bertin, sous la condition qu’on lui laissera toujours ignorer le nom de sa mère. Georges grandit et devient amoureux de la fille de M. Bertin— il la demande en mariage, et on la lui refuse de telle façon qu’il soupçonne un mystère dans sa naissance et veut, a tout prix, le connaître. C’est alors seulement qu’il apprend son origiiîe. Celte Flora, dont les chroniques scandaleuses lui ont si souvent raconté les débordements et la honte, c’est sa mère ; et aussitôt le voilà qui se prend d’une belle colère contre les hommes, sans lesquels, à son avis, il n’y aurait pas de courtisanes, et lorsque son ami d’enfance, ArmamLde Saint-Géry, s’indigne devant lui contre une certaine Flora qui a ruiné son père, Georges se récrie et demande réparation de l’insulte faite <i sa mère. Les deux amis vont se battre ; ils sont en route pour se rendre sur le terrain du duel, quand on découvre que Georges est le propre fils de M. de Sainfc-Géry le père, ancien amant de Flora, et, qu’il est, par conséquent le frère d’Armand. Mais les deux jeunes gens l’ignorent encore. Voilà doneà quoi est exposé un filsnaturel ! Mais M. Plouvier a reculé devant le seul dénoûment dénature àportercoupd’une façon vraiment forte et terrible. Les deux frères ne font que s’égratigner et reviennent bras des’ s dessous, plus que jamais disposés à

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pays où les camélias fleurissent. M. Plouvier a mis trop de zèle à la convertir. Même dans le cloître et même sôus le voile, une courtisane repentie se distinguerait à première vue d’une jeune fille séduite ou d’une épouse adultère. La pénitence aurait quelque chose de brillant et de théâtral ; il y aurait de la flamme du Bengale dans son auréole. Or, cette bonne M » ’e Aubert est si modeste et si mortifiée qu’elle a l’air d’expier la faute unique de sa vie. Ce n’est pas la biche, c’est la brebis égarée rentrée au bercail. •

ACBERTIE s. f. (ô-ber-tî — du bot. Aubert Dupetit-Thouars). Bot. Arbre des îles Mascareigne. il Nom proposé pour un genre de

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AUBERT1N (Dominique), officier français, né à Lunéville en 1751, mort en 1825. Engagé en 1767, il servit honorablement pendant trente années, et se retira en 1797 avec le grade de lieutenant général. Il — la gu-~- ■’—’ « » ■

liens les… *..

et M » « Aubert, qui, un moment, s’était de nouveau appelée Flora, rentre dans son obscurité expiatoire, au grand contentement de Georges, qui, malgré ses attendrissements en face de sa mère, n’eût peut-être pas été très-fier de faire conduire sa fiancée à l’autel par la trop célèbre Flora.

La comédie de M. Plouvier, malgré l’exagération et les invraisemblr : "1—’

inhérentes sujet.qu’il a adopté, renferme certaines qualités. Quelques scènes sont vigoureusement tracées et combinées de « main d’ouvrier, » l’action egf, rapide, l’intérêt bien soutenu, le style pur et chaleureux. Quant aux défauts, ils sont nombreux, et M. Paul de Saint-Victor nous parait les avoir signalés très-nettement dans-te passage suivant : « Les caractères, dit-il manquent de relief et d’accentuation. Les deux frères sont ménechmes moraux. Le marquis de Saint-Géry n’.est que la copie affaiblie d’un type souvent répété. M< » e Aubert est tellement pâlie par son repentir, qu’il est difficile de reconnaître en elle une dame du

rédigé des Mémob

isum » « m ^m— t » — —^ delà Vendée en 1793 et 1794. On

rit Son ouvrage y trouve des particularités intéressantes. On « De la peste et les a imprimés dans le premier volume des Mémoires du général Hugo, Pans, 1823.

AUBERT1N (Edme), théologien protestant, né à Chàlons-sur-Marne en 1595, mort en 1652. Il était ministre de l’Église réformée de Charente. Son ouvrage le plus important est intitulé : Conformité de la croyance de l’Église et de saint Augustin sur l’Eucharistie (1626) ; réimprimé en 163Î sous le titre de VEucharistie de l’ancienne Église. Il y attaque le dogme de la présence réelle. Cet ouvrage souleva de violents débats. Il fut plus tard réfuté par Arnauld dans la Perpétuité de la foi. AUBERVAL (n’). V. Daoberval. AOBERVILLIERS s. m. (6-ber-vi-lié — n. géogr.). Iloitie. Espèce de choux que l’on cultive principalement dans les plaines qui entourent le village d’Aubervilliers, près de Paris.

AUBERVILLIERS, autref. Notre-Dame des Vertus, commune du départ, de la Seine, arr. de Saint-Denis ; pop. aggl ; 5, 147 hab, — pop. tôt. 6, 098 hab. Pèlerinage autrefois fréquente. C’est à Aubervilliers que séjourna Henri IV pendant le siège de Paris ; en 1814, ce village fut le théâtre d’un sanglant combat entre les Français et les alliés.

AUBERY (Antoine), historien, avocat au parlement, né à Paris en 1616, mort en 1695. On a de lui : Histoire des Cardinaux ; Histoire de Richelieu ; Histoire de Maaarin, et divers autres ouvrages historiques, parmi lesquels On remarque un traité des Justes prétentions des rois de France sur l’empire, traité qui le fit mettre pendant quelque temps à la Bastille, sur les réclamations des princes de l’Allemagne. Ses différents ouvrages contiennent quelques faits curieux, mais la médiocrité du style en rend la lecture peu attrayante.

AUBERY (Claude), médecin et philosophe français, mort à Dijon en 1596%ll embrassa le protestantisme, se réfugia à Lausanne, ou un ouvrage qu’il publia le fit accuser de tendances catholiques par Théod. de Bèze ; il revint alors en France et rentra dans le sein de 1 Église romaine. Parmi ses écrits, on connaît surtout : Tractus de Concordia medicorum (Berne, 1585), où il soutient la doctrine de Paracelse.

AUBERY DU BOUI.LEY (Prudent-Louis), musicien et compositeur, né à Verneuil (Eure) en 1796. Après avoir reçu de son père les premières leçons de musique, il vint suivre au Conservatoire de Paris, de 1808 a 1815, les classes de Méhul et de Cherubini. En 1824, il fit recevoir à l’Opéra-Comique la partition des Amants querelleurs, qui n’a jamais été représentée. On a de lui un assez grand nombre de romances, des sonates, des marches et pas redoublés pour piano ; des quatuors, des duos, une grande sérénade orchestrée, une collection de pièces d’harmonie, etc. La faiblesse de sa santé le contraignit à se retirer dans son pays natal, et arrêta ainsi l’élan de sa célébrité, qui ne s’est pas répandue avec-beaucoup d’éclat au delà des trois départements de l’Eure, de.l’Orne et d’Eure-et-Loir, pour lesquels il a fondé une société philharmonique, devenue aujourd’hui très-florissante. Mais on peut dire que, dans cette sphère restreinte, —M. Aubery du Boulley a acquis de justes droits à la considération générale. (Il s’est dévoué tout entier à la propagation d’un art qu’il aime et qu’il pratique lui-même avec une grande habileté. Jouissant d’une belle fortune, il a acheté à ses frais des instruments ; puis il a donné à plusieurs centaines d’ouvriers et de paysans les leçons nécessaires pour les mettre en état d’exécuter des morceaux qu’il composait pour eux. Dans tout le pays, il n’y a pas de fête sans un concert donné par les membres de la Société philharmonique, et c’est M. Aubery du Boulley qui y préside. Il est, déplus, auteur d’une Grammairemwicate, dontM. Fétis a rendu un compte avantageux dans la Revue musicale,

AUBERY DU MAURIEB (Benjamin), diplomate français, ambassadeur en Hollande (1613), puis en Angleterre sous Elisabeth et Jacques I « , mort en 1626. Il a laissé quelques ouvrages, entre autres : Lettres sur le procès criminel fait à Barneveldt ; Instructions sur l’art de négocier, etc.

AUBERY DU MAURIER (Louis), historien, fils du précédent, mort en 1687. Ses principaux écrits sont : Histoire de Vexecuii’ « » "

brières et de Mérindol ; Mémoires pour servir à l’histoire de Hollande ; Mémoires de Hambourg, de Lubeck, de Holstein, etc.

AUBESPINE (Claude nfl l’), baron de Châteauneuf, secrétaire d’État sous Françojs I<-t, Henri II, François II et Charles IX ; fut chargé successivement par ces princes de négociations importantes, et prit part, comme plénipotentiaire de la France, an traité de Cateau-Cambrésis. Il mourut en 1567. Catherine de Médicis ne faisait rien sans le consulter.

AUBESPINE (Gabriel de t.’), évêque d’Orléans, né en 1579, mort en 1630. Sacré évêque à l’âge de vingt ans, il fut employé dans diverses négociations, comme beaucoup de membres de sa famille ; assista k 1 assemblée des évêques de la province de Sens, en 1612, mais ne signa qu’à regret la condamnation du livre de Richer. On a de lui des écrits estimés De veteribus Ecclesiw Ritibus ; De l’ancienne police de l’Église sur l’administration de l Eucharistie ; des notes sur les canons de plusieurs

AUHESI’INE (Ch. de i.’), marquis de Chateauneuf, diplomate, frère du précédent, né à Paris en 1580, mort en 1653. Il remplit avec talent plusieurs ambassades, fut nommé garde des sceaux par Richelieu, présida au jugement de Marillac et de Montmorency, mais encourut la disgrâce du cardinal et fut jeté en prison, on ne sait pour quelle cause, en 1633. Anne d’Autriche lui vendit les sceaux* que lui enleva de nouveau Mazarin. Il prit une part active aux intrigues de la Fronde, et mourut charge d’années et d’intrigues, suivant l’expression de Mme de Motteville.

AUBESPINE (Madeleine m l’), tante des deux précédents, épouse de Nicolas de Neufville secrétaire d’État, fut célébrée par Ronsard et les autres postes du temps pour son esprit et sa beauté. Elle-même avait composé quelques poésies.

aubessin s. m. (ô-be-sain). Bot. Un des noms vulgaires de l’aubôpine.

AOBETERRB (François d'Esparbès de Lussan vicomte d’), maréchal de France, mort en Î628. U servit Henri IV dans ses guerres, fut nommé gouverneur de Blaye, puis conseiller d’État en 18il ; enfin gouverneur et sénéchal de l’Agenois et du Condomois. En 1620, il se déclara pour la reine mère, échangea le gouvernement de Blaye contre le bâton de maréchal, et servit sous le duc de Mayenne aux sièges de Caumont et de Nérac.

AUBETEUIlE (Joseph-Henri Bouchard cTEsparbès d’), maréchal de France, né en 1714, mort en 1788. Colonel à vingt-quatre ans, il fut blessé à Detfmgen, puis à l’attaque de Château-Dauphin, en Piémont, où il eut la plus grande part à la victoire. Sa belle conduite lui valut un avancement rapide. Louis XV l’employa en outre à des négociations importantes. Il fut successivement ambassadeur à Vienne, à Madrid et à Rome, et reçut le bâton de maréchal en 1783.

AUBETBllRE, bourg de France (Charente), ch.-lieu de canton, arrond. et à 39 kilom. S.-E. de Barbezieux ; pop. aggl. 810 hab. ; — pop. tôt. 699. MouliDS a minoterie, filatures de lame, tréfilerie, papeterie, fabriques de grosses toiles ; commerce de bestiaux et de grains. Aubeterre, bâtie en amphithéâtre sur le penchant d’une colline baignée parlaDronne, est dominée par les ruines d’un ancien château, d’où l’on embrasse un admirable panorama sur la vallée de la Dronne et les collines boisées du Périgord. De cette construction féodale il ne reste qu’une plate-forme, les débris d’une tour et un pavillon renfermant une petite chapelle. Sous la cour de ce château se trouve l’é"Tise paroissiale, taillée dans le roc. Aux environs, vestiges d’un ancien couvent avec vastes souterrains ; ruines du château de Méré. AOBETTE OU AUBÈTE S. f, (o-bè-te diniin. de aube, parce qu’on va à l’ordre de bon matin). Art milit. Bureau ou les sousofficiers d’une garnison allaient à 1 ordre, et où l’on commandait le service, au siècle dernier, il Guérite de planches, placée au haut d’une poutre, et à laquelle on arrivait par des échelles. On en voit encore en Russie.

AUBE-VIGNE s. f. (ô-be-vi-gne, gn mil.du lat. alba, "blanche, et du fr. vigne). Bot. Espèce de clématite appelée aussi vigne blanche. Ces noms ne sont que la traduction du nom spécifique latin oitalba, contraction pour vitis alba.

AUBEVOVE, village de France (Eure), arr. et à 16 kilom. de Louviers ; 530 hab. Aux environs, ’restes de la chartreuse de Gaillon, l’une des plus remarquables de France ; c’est dans ce couvent que Lesueur a composé la belle galerie de Saint-Bruno pour les chartreux de Paris.

AUBIER s. m. (o-bi-è — du lat. albus, blanc). Bot. Partie tendre et blanchâtre qui, dans les arbres dicotylédones, est interposée entre le bois dur et récorce, et forme, chaque année, un de ces cercles concentriques que l’on voit quand on coupe horizontalement i « i, ™. nu i «  grosses branches ; Dans l’ébène, . ».. CumcD oti li’un beau blanc, dans

dans les

bibr est plus serré et plus dur que celui du liber, mais il est plus tendre et moins compacte que celui du bois. (Mirhel.)

Double aubier ou faux aubier, Aubier recouvert accidentellement d’une coucho de bois dur, sur laquelle se forme un nouvel aubier, n Vaubier s’appelle aussi’— """ parco qu’il ne peut ôtre employ. arts à cause de son peu de consistance.

— Espèce de viorne à bois dur, qui ressemble au cornouiller, n Espèce de saule, n Cytise des Alpes..

— Far compar. Ce qui est incomplet, ce qui n’est point encore formé : Dans ces variations successives, l’étudiant sédépouille de son aubier, agrandit l’horizon de sa vie et finit par concevoir ta superposition des couches humaines qui compotent la société’. (Balz.)

— Eneycl. Les parties ligneuses de la tige des arbres dicotvié.loués sont composées, au moins dans les régions tempérées, de couches concentriques dont l’épaisseur —’•— " « ,’ » >, m

groupe : „, « , „ selon les

Ces couches forment deux 3 bien distincts : le cœur du bois on du-• «  « .* « . placé au centre, et Vaubier. Les couches intérieures sont plus dures, plus colorées, plus denses, parce qu’elles sont plus anciennes et ont acquis une maturité plus complète.

Cette distinction entre les deux parties du tissu ligneux est extrêmement importante pour tous les arts en général, et, en particulier pour les arts de construction. En etlet, soit pour les ouvrages d’art, soit pour les constructions Vaubier doit presque toujours être rejeté ’non — seulement parce qu’il est moins beau moins dur et moins résistant, niais encore parce qu’il est tout imprégné de sucs qui le rendent plus propre à Être attaqué par les insectes. Employé comme c brûle plus vite, donne — ; "°’

wmbustible, il

di-uw p.us.. « , — ■•■— d ?.1chà ? «  « ? *

laisse moins de charbon. Enfin, 1 humidité le fait promptement pourrir..

La distinction entre Vaubier et le bois proprement dit e3t donc importi

à établir.

.’certaines espèces d’arbres, les deux tissent si différente, qu’on les reconnaît au

oup d’œil. Ainsi, dans les bois colo-.

is-denses, le changement de couleur i’opère brusquem’ « ’ »

premier C(

rés —’-


;’, qui était au centre rougeatre

ou presque noir, devient tout d’un coup, sur les bords, jaunâtre ou presque blanc. La même différence de couleur s’observe d une manière presque aussi tranchée dans quelques arbres indigènes, comme le cytise des Alpes.

Dans les bois blancs, il n’y a pas de caractères apparents qui puissent indiquer jusqu^ou s’étendent les couches de l’auiier. Néanmoins, il est. évident que, même dans ces arbres, toutes les couches ne peuvent avt’ solidité, et que celle-ci s’accroît à l’on se rapproche du centre de la

L’épaisseur des couches de » avec les espèces’’

l’aubier a peu d’épi.,

masse-do bois ; autres espèces présentent une couche plus considérable. Dans lr rains ombragés, arrosés et fertiles, i acquiert plus d’èpr’-’

it les individus.

,.,.. chèn’e j>ar exemple,

n d’épaisseur, relativement à la

de Ca- „ i’AUBiBR est d’w

Il faut à peu près douze ou quinze les meilleurs terrains, pour transfor bier en bois parfait. (Bufl.) Un rav arbre est moins âgé que sa tiae, et st B ; de St-P.) Le tissu

que son tronc. (

ieur que dans les et découverts. Enfin, une s difïérence°dans la disposition des racines ou des branches, chez les individus de la iw.me espèce, suffit pour faire varier I épaisseur des couches à’aubier.

Quant au nombre d’années nécessaires pour transformer Vaubier en bois proprement dit, il dépend à la fois des esi.èces, du sol et de 1 individu. Ainsi, Vaubier du che.ie blanc, dans un bon terrain, arrive h l’état de bois en douze ou auinze ans— dans un terrain moins fertile, la transformation est beaucoup plus lente On ft trouvé sur des phyllirea plantés depuis, eux c*mts ans, jusqu’à cinquante couches d uuoier. À mesure que l’arbre vieillit, et à partir d’un certain âge, l’épaisseur de Vaubier diminue, sans qu’on puisse exprimer cette décroissance d’une manière absolue.

Plusieurs expériences ont été tentées pour donner à Vaubier plus de solidité et de durée. Buffon conseillait la décortication des arbres qu’on se proposait d’abattre. Ce procédé, qui était fort connu des anciens, n’i> pas donné de résultats bien satisfaisants. Cependant, il parait que l’aubier acquiert ainsi plus <1 « poids et de dureté. Quoi qu’il e" soit, malgré la friande renommée.le Bufl.ui,. cet usage nes’est i>as répandu. Des procèdes plus récents ont été inventés et ont eu des succès divers ; nous les exposerons au mot bois.

Faux aubikr ou double aubier. Il arrive assez souvent qu’une partie plus ou moins considérable de l’nuftier est frappée de mort. Cet accident est dû tantôt à un froid excessif, tan-tôt aux grandes chaleurs ; quelques arbres, comme le chêne, le châtaignier, etc., paraissent y être plus particulièrement sujets. Cet accident peut venir aussi dune tout autre cause mais les deux précédentes sont regardées comme les plus communes. ■

La partie atteinte, qui pr* » n.l alors le nom as faux ou double aubier, n’éprouve plus aucune des modifications résultant de l’action vitale ; non-seulement elle ne se transforme pas en bois, mais elle tend de plus en plus a se décomposer. Et, ce qu’il v a de plus remarquable, c’est que l’èoorce qui la recouvre végète encore : elle semble même ne pas souffrir, et bientôt le faux aubier est recouvert d’un nouveau bois qui passe par toutes les phases des